Les appréhensions
du président Aïssa Menadi, la
veille du match contre le CABBA, semblaient fondées. En concédant le nul à
domicile face à la lanterne rouge, l'USMAn aura perdu
deux précieux points pour sa survie en Ligue 1. Et on comprend bien l'ire et
l'amertume du staff technique, des joueurs et des supporteurs en fin de partie.
Les regrets ne servent à rien, les joueurs ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes
d'avoir laissé filer une victoire à leur portée, même s'ils ont évolué sous une
forte pression : en témoignent les ratés de Bouaïcha
et autre Bekrar, en ajoutant à cela les pertes de
temps des joueurs adverses et c'est de bonne guerre, outre l'arbitrage de Saadi
qui a manqué de fermeté. Très touché par certaines critiques, Biskri a tenté de justifier cette déconvenue en pointant du
doigt l'arbitrage, sans omettre de mettre l'accent sur le jeu des coulisses. Toutefois,
le technicien annabi se veut rassurant, déclarant « que mathématiquement, rien
n'est encore joué et que ses protégés vont se battre jusqu'au bout pour sauver
le club». De son côté, le manager général de l'équipe Benali
Nacer pense que cela ne sert à rien de se lamenter. «
Les joueurs doivent retenir la leçon et on est condamné à gagner notre prochain
match contre l'ESS si on veut sauver notre saison. Pour
attendre cet objectif, il faudrait retrouver l'esprit gladiateur, car la
bataille pour le maintien fait rage », conclura-t-il.