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L'aide au
logement rural a été au centre des débats, hier, d'une émission spéciale à la
radio régionale «Cirta FM», en considération des possibilités qu'elle peut
offrir, notamment pour le retour de populations attirées par la ville ou celles
parties pour cause de terrorisme. Les invités à ladite émission, le chef de la
daïra d'Aïn Abid, le
président de l'APC de Béni Hamidène
et un responsable du bureau d'études «URBACO», ont essayé d'éclairer les
auditeurs qui étaient nombreux à téléphoner. Les questions de ces derniers ont
tourné autour des nouveaux mécanismes d'aides des pouvoirs publics, les
conditions posées pour en bénéficier, la sélection des bénéficiaires, etc. Cependant
et avant de donner la parole aux «officiels» invités, la radio a fait passer un
enregistrement audio du wali, lors d'un point de presse où il faisait état de
la construction en cours de 6.000 logements ruraux, dans 12 communes de la
wilaya de Constantine. Il annonçait par la même occasion que plus de 11.000
logements sont encore prévus au titre du programme 2011.
Selon le chef de daïra d'Aïn Abid, les conditions pour accéder à l'aide au logement rural, ont été simplifiées au maximum. Ainsi, dira-t-il si, auparavant il était exigé du bénéficiaire qu'il active dans l'agriculture, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Tout citoyen détenteur d'un terrain à la campagne et désirant s'y installer, ou acceptant de faire partie d'un groupement d'habitations, peut y ouvrir droit. De même que peuvent accéder à cette aide de 70 millions de centimes, tous ceux qui désirent retaper leur logement rural qu'ils occupent ou le réhabiliter. Le maire de Béni Hamidène, commune à vocation agricole par excellence et donc intéressée au 1er degré, «dit recevoir beaucoup de demandes de citoyens voulant retourner sur les terres de la commune et s'y fixer. Un nombre important de dossiers est ainsi à l'étude», notera-t-il. D'anciens habitants de la commune qui l'ont quittée à la faveur de demandes pour bénéficier d'un logement social, au chef-lieu de wilaya Constantine, sont en train de chercher à profiter de la formule de l'aide au logement rural, pour avoir un toit, renouer avec l'ancienne activité et se fixer auprès des leurs. Et de poursuivre «la commune avait à bénéficier dernièrement, d'un quota de 1.140 logements, ce qui ferait que le taux d'occupation par logement qui était de 5, 37 personnes, sera réduit à 3,16 personnes, grâce à l'apport de ce quota». Selon le responsable du bureau d'études URBACO, chargé de faire des enquêtes dans les zones d'habitations éparses, de la localité de Béni Hamidène, de Zighoud Youcef et de Hamma Bouziane, la particularité de Constantine, en tant que wilaya, est que les constructions éparses ne constituent que 4,5% de son patrimoine bâti. Et qu'en tout état de cause, les localités en question enregistrent un taux de raccordement à la voirie estimé à 82%, celui du réseau d'assainissement à 93%, alors que le raccordement au gaz de ville est de 49%. C'est dire que s'il y a réellement un phénomène de retour des populations à la campagne, celles-ci, pour ce qui concerne à la wilaya de Constantine, seront largement aidées par les structures d'accompagnement qui ne manquent pas. |
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