« Une enveloppe de 386 milliards de dinars
est consacrée pour la mise à niveau de 20.000 entreprises, tous secteurs
d'activité confondus », a déclaré, ce mardi 21 juin, le directeur général de
l'Agence nationale de développement de la petite et moyenne entreprise (ANDPME)
quand il a présenté son thème relatif aux enjeux et perspectives de mise à
niveau dans sa nouvelle mouture, lors de la journée d'étude qu'a abritée le
Centre universitaire d'Aïn Témouchent
(CUAT). Etait assis à mon côté droit le président de l'association des
entrepreneurs de la wilaya d'Aïn Témouchent
et on lui a posé la question : Qu'est-ce que vous pensez du registre développé
par Monsieur Moussaoui, le D.F. de l'ANDPME? «Pour une somme pareille où on registre 500 unités
sur les 20.000 entreprises concernées par la mise à niveau, c'est insignifiant
». Quel est le taux de pénétration dans la wilaya d'Aïn
Témouchent ? lui demande-t-on.
« Ils sont 5 à 6 entreprises qui ont adhéré au nouveau programme », souligne-t-il
alors que Monsieur Moussaoui invité
à donner une explication « trouve qu'il y a un engouement de la part des
entreprises parce que les 500 unités enregistrées sont inscrites au nouveau
programme de mise en valeur ». Une lecture d'analyse a permis de situer
quelques problèmes à l'origine de réticences fondées. L'éloignement du siège de
l'ANDPME, d'une part, et les mesures administratives
jugées contraignantes, d'autre part, constituent un panier de contraintes
avérées partagées par des entrepreneurs rencontrés sur les lieux. Pourquoi ne
pas songer à traiter les dossiers par courriels ? demande-t-on à Monsieur Moussaoui pour éviter les grands déplacements et stimuler
les entreprises à vouloir adhérer au nouveau programme. « Nous avons une
adresse électronique (pas communiquée) mais seulement 20% des PME/PMI disposent
et accèdent à l'outil informatique (Internet). « La réponse n'a pas contenté
beaucoup d'entrepreneurs qui sont en train de voir comment évoluent les choses
pour y adhérer, comme Monsieur Beouakta et l'armateur
Cherak qui était indécis du fait que par le passé une
rencontre du même genre s'est soldée à l'échec. Mais Monsieur Rouane garde beaucoup l'espoir et demande que les gens
honorent leurs engagements.