Lors d'un point de presse qu'ont animé
conjointement le directeur général de l'E.H. Docteur Benzerdjeb, monsieur Assi, et le
docteur Oukil, responsable du service de cardiologie
et chirurgien opérant des opérations assez complexes au niveau des veines et
des valves, le débat a porté sur la haute technologie de cardiologie interventionnelle (high-tech), une première à l'E.H. qui a nécessité l'équipement d'une salle de KT, la
première et l'unique dans l'ouest du pays, et qui reçoit des malades en post ou
en phase aiguë d'IDM (infarctus du myocarde). «Le coût
de la salle de KT est de 50 millions de dinars», selon le directeur général qui
a tenu à préciser qu'une opération d'angioplastie coronaire revient, chez le
privé, à 300 mille dinars alors que dans l'E.H. le
patient ne paye rien en attendant la mise en route de la contractualisation
avec la CNAS. Aussi
le docteur Oukil, promoteur de la mise application de
cette chirurgie, a tenu à souligner que «le gain est énorme et au bout de trois
jours, le patient est dehors alors que par le passé lorsque la chirurgie se
fait à cœur ouvert, le malade nécessite pas moins de 15 jours». Comment sont
orientés les malades vers l'E.H. ? demande-t-on.
Le docteur Oukil précise que «généralement ce sont
les cardiologues qui conseillent les patients de s'y rendre et souvent lors des
consultations intra-muros, l'on découvre des pathologies cardiaques nécessitant
une prise en charge immédiate». Sur 50 malades, 5% y sont concernés. Depuis la
mise en route de la salle de KT, «200 cas ont subi des opérations et 50 autres
se sont vus placer des piles cardiaques», a noté le DG, le docteur Assi. Ainsi les 23 et 24 juin 2011, «dix patients sont
programmés pour être opérés dont trois, les plus compliqués, feront l'objet de
transmission audiovisuelle en live de la salle KT», a-t-il précisé en
conclusion.