
Les habitants des
140 logements de la cité de Kadri Brahim, située à
Ain El Bey, se plaignent que «leur quartier qui existe depuis 2008 souffre du
manque d'aménagement en matière de voirie, de réseaux divers mais aussi de
structures, notamment de santé et d'éducation», disent-ils.
Selon leurs
représentants, «les habitants vivent depuis des années dans des difficultés
sans nom et lancent un appel aux autorités locales à l'effet d'intervenir
rapidement pour mettre fin à leur calvaire et particulièrement pour la
construction d'une école primaire». En effet, affirment-ils, l'absence de
pareil établissement scolaire au niveau de leur cité oblige quelque 150
écoliers à faire le déplacement quotidiennement jusqu'à l'école de Boughrara située dans une autre cité et distante de plus de
trois kilomètres. «Cette situation, selon eux, est à l'origine d'un grand
phénomène de déperdition scolaire parmi ces derniers, en plus du fait qu'elle
expose les enfants à des agressions de personnes ou d'animaux errants ainsi
qu'à des accidents de la circulation et ce, en l'absence du transport scolaire»,
est-il soutenu. Le cas des élèves de collèges et de lycées n'est pas non plus
très différent, soulignent-ils, sachant que les apprenants de ces deux paliers
sont contraints d'aller, pour ce qui les concerne, jusqu'à la nouvelle ville de
Ali Mendjeli pour pouvoir suivre leur scolarité dans
les établissements qui s'y trouvent. Ceux-ci se trouvent à une distance de six
kilomètres et il n'y a que les taxis pour assurer le transport à raison de 60
dinars la journée, sans parler des dépenses du repas et autres casse-croûtes de
midi. Les parents de ces élèves, certifient-ils, n'en peuvent plus d'être
saignés à blanc de cette manière et pressent les autorités à leur trouver une
solution. Les habitants de la cité Kadri Brahim, disent
leurs représentants, pâtissent également de l'absence de structure de santé et
demandent la construction d'une salle de soins, ne serait-ce que pour les
premiers traitements des blessés et des malades. Enfin, le problème des VRD
demeure presque entier, les rues étant encore à l'état de piste et ont un réel
besoin d'être goudronnées. Il en est de même du réseau d'assainissement. La
cellule de communication de l'APC, contactée, indique
que pour le transport scolaire, les habitants doivent signaler leurs besoins en
la matière à l'APC mère pour prise en charge. Alors
que pour les VRD, l'aménagement de leur cité est programmé pour bientôt dans le
cadre des actions d'amélioration urbaine de la direction de l'urbanisme et de
la construction.