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SEOR: Un programme de prévention et de lutte contre les MTH

par J.Boukraâ

La situation de l'alimentation en eau potable s'est nettement améliorée ces deux dernières années à Oran, notamment grâce à la révision à la hausse du volume quotidien consacré à la wilaya d'Oran. Toutefois, durant la saison des grandes chaleurs, l'eau peut devenir une source de maladie. Ainsi et dans le cadre de son programme de prévention et de lutte contre les maladies à transmission hydrique, la société des eaux et d'assainissement d'Oran (SEOR) a mené une campagne de nettoyage et de désinfection de tous ses ouvrages de stockage d'eau, et ce avant la saison estivale. Lancée régulièrement à l'approche de la saison estivale, la campagne a pour but de lutter contre les maladies à transmission hydrique et de préserver la santé des citoyens. Dans ce cadre, les équipes de contrôle de qualité ont procédé au nettoyage et à la désinfection de tous les points de stockage (réservoirs et châteaux d'eau, entre autres) dont le nombre dépasse les 200 ouvrages, leur capacité variant entre 500 et 100.000 m3 d'eau.

Parallèlement à cette opération, une large campagne de sensibilisation a été lancée pour inciter les citoyens à désinfecter leurs propres réservoirs et bâches à eau, une action qui complète le travail des agents de la SEOR. Le but est de garantir une eau de bonne qualité aux abonnés. Ces derniers doivent eux aussi désinfecter leurs points de stockage, car même si la SEOR garantit une bonne qualité d'eau et si les réservoirs des abonnés ne sont pas nettoyés, l'eau peut être infectée. Dans la nature, l'eau n'est pas toujours source de vie, loin s'en faut. Elle véhicule en particulier nombre de micro-organismes, bactéries, virus et protistes en tout genre, qui y vivent et s'y développent, ainsi que nombre de parasites dont les hôtes ont besoin d'eau pour vivre ou se reproduire. Or, de tels organismes peuvent engendrer des maladies parfois graves lorsqu'ils pénètrent dans le corps humain. L'eau est ainsi le vecteur de transmission privilégié de ces maladies que l'on dit hydriques. Rappelons dans ce cadre que 93.766 tests chlore, 10.076 analyses physicochimiques et 3.579 analyses bactériologiques ont été effectués en 2010.