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Ali Mendjeli: Décharges sauvages et manque d'hygiène

par Yacine M.

Le manque d'hygiène dans les quartiers, à travers la nouvelle ville Ali Mendjeli, pousse à l'inquiétude, notamment durant la période des grandes chaleurs qui s'installent depuis quelques jours déjà. Les décharges sauvages défigurent l'environnement, notamment depuis la prolifération du commerce informel. Les commerçants informels de fruits et légumes, ainsi que d'autres produits d'alimentation et vestimentaires, laissent derrière eux des montagnes d'ordures et de cartons d'emballage qui s'accumulent, jour après jour, en l'absence d'une prise en charge efficace de ce phénomène par les jeunes eux-mêmes ou les services communaux compétents. Hélas, la situation évolue vers le pire. Personne ne semble se soucier de cette dégradation de l'environnement, au grand dam des habitants. «Les services d'hygiène de la commune sont débordés par cette anarchie», nous a avoué le maire de la commune d'El Khroub. Celui-ci rappelle que le volet de la collecte des ordures ménagères est confié à des entreprises privées, dont le contrat est arrivé à terme avant-hier 14 juin, mais les grands espaces demeurent très mal entretenus en l'absence des équipes de balayage aptes à même de couvrir tous les terrains, surtout dans les alentours des marchés et centres commerciaux où s'installent en force les vendeurs illicites. Les agents recrutés, dans le cadre du contrat formation insertion (CFI), n'exécutent pas convenablement leur boulot, accuse encore le maire. A l'antenne communale de la nouvelle ville Ali Mendjeli, c'est le manque de personnel qu'on soulèvera avec insistance. Les autorités locales ont récemment décidé de créer une entité publique (ÉPIC) dont la tâche essentielle est de s'occuper de l'hygiène des lieux, mais en attendant la concrétisation des procédures en question la nouvelle ville Ali Mendjeli se transforme en «poubelle ville», comme la qualifient plusieurs riverains et autres citadins. Pis, avec l'arrivée à terme des contrats des entreprises privées, la situation risque de s'aggraver. Qui va, en effet, prendre en charge le ramassage des ordures, dès lors que la nouvelle ÉPIC qui doit remplacer le privé n'est pas encore née ?