Peu de gens à Hussein-Dey avaient parié sur un retour rapide du NAHD vers l'élite. Mais le président Manâa Guenfoud fort de ses convictions a pu relever le défi, malgré l'adversité et les coups bas de ses détracteurs. Dans cet entretien, il est revenu sur le parcours réussi de son équipe.

Le Quotidien d'Oran: Que vous inspire cette accession ?

Manâa Guenfoud: On a réussi cette accession à la force du jarret. Notre équipe a été surtout époustouflante durant la deuxième phase du championnat ce qui lui a permis de réussir avant terme cette accession fort méritée et je ne peux que féliciter les joueurs pour les sacrifices consentis.

Q.O.: Mais votre parcours a été plein d'embûches ?

M.G.: C'est le cas de le dire, d'abord on a mal négocié la première partie du championnat outre les problèmes financiers qui n'ont pas épargné le club qui a connu d'immenses difficultés dans ce domaine. Et c'est grâce à ses dirigeants dévoués que le NAHD a réussi à débloquer la situation. On avait mis en confiance les joueurs en réglant leurs arriérés, salaires et primes de matches. J'étais sûr et certain de la réussite car on a misé sur un groupe formé de joueurs qui évoluent ensemble depuis au moins trois saisons. Il faut aussi mettre en relief le travail de titan accompli par l'entraîneur Mustapha Heddane, dont l'arrivée à la barre technique s'est avérée décisive pour l'équipe. Son expérience a été très bénéfique aux joueurs, lesquels ont donné le meilleur d'eux-mêmes.

Q.O.: Avouez que vous n'aviez pas été ménagé par les critiques ?

M.G.: J'ai assumé mes responsabilités du début jusqu'à la fin et je n'ai jamais rechigné à l'effort, malgré toutes les difficultés qu'on avait rencontrées, comme les crises financières qui ont secoué le club outre le fait de recevoir en dehors de Zioui en élisant domicile à Reghaïa, Dar El-Beïda puis Boufarik.

Q.O.: Allez-vous poursuivre votre mission ?

M.G.: Il est trop tôt d'évoquer cette question. A présent, je suis élu à la tête du conseil d'administration du NAHD pour trois années. Mais savourons d'abord cette accession avant de parler d'autres choses.