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C'est un constat des plus amer que le wali
a décidé d'étaler au grand jour en prenant l'assistance de la presse locale à
témoin.
Au lendemain de son instal lation à la tête de l'exécutif de la wilaya de Sidi Bel Abbès, il y a plus de six mois, M. Yahia Fehim, avait, en parlant des quatre horloges en arrêt à cette époque, relevé un détail fort de signification. «J'ai l'impression que le temps s'est arrêté à Sidi Bel Abbès !», s'est-il exclamé. A quoi faisait allusion le wali ? Plusieurs lectures ont été a priori envisagées avec, comme seule et unique conclusion, remettre les pendules des quatre horloges en marche. Et que faire après ? Alors que l'on s'attendait à un essor vertigineux des programmes de développement, c'est tout le contraire qui malheureusement se produit. Ce qui a provoqué la colère du wali, qui est sorti de sa réserve lors de la réunion tenue dimanche dernier au siège de la wilaya en présence des directeurs de l'exécutif et de quelques élus locaux à propos du parc citadin et de l'aménagement des places publiques. Il apparaît, de l'intervention du premier responsable de l'exécutif, que les rapports des taux d'avancement sont en porte-à-faux avec la réalité sur le terrain. «C'est une wilaya qui avance à pas de puce !», a-t-il martelé. Une véritable mise en garde a été lancée à l'adresse de l'assistance avec des messages on ne peut plus clairs relatifs à d'éventuelles sanctions. Le rythme et le volume de travail imposés par M. Yahia Fehim, qui s'est engagé à livrer tous les programmes, y compris ceux du logement, dans les délais prescrits, risquent de disqualifier les partisans du moindre effort. Le défi lancé pour remettre en marche le temps qui «s'est arrêté» durant plusieurs années, où les crédits étaient consommés à un faible pourcentage, nécessite des mesures draconiennes. Le wali a sérieusement promis d'en prendre dans les tout prochains jours. |
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