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M. Dahou Ould Kablia, ministre de
l'Intérieur, M. Amar Ghoul,
ministre des Travaux publics et M. Mohamed Ouchen, wali
de Blida ont assisté, dimanche, à la sortie de deux promotions à l'école de
police de Soumâa composées, l'une de 322 commissaires
et l'autre de 467 lieutenants de police et ce, en présence de M. Abdelghani Hamel, DGSN qui a présidé à cette sortie.
Cette promotion est considérée, selon le directeur de la Police, comme la dernière dont la durée de formation est comprise entre 6 et 9 mois, dans le cadre de l'ancien système. En effet, il annonce que dans le cadre du nouveau statut de la police, la formation de commissaires et de lieutenants de police passera, à compter du prochain exercice, à 24 mois et les programmes de formation y seront adaptés, enrichis et complétés afin d'assurer une meilleure prise en charge de la préservation de l'ordre public et de la protection des personnes et des biens. Les présentes promotions ont porté le nom du défunt Haha Mourad, un lieutenant de la police tombé au Champ d'honneur, au cours d'un attentat à la bombe artisanale, perpétrée par des terroristes sur la route de Soumâa. Lors de son allocution, le directeur général de la Sûreté nationale a exhorté les éléments sortants à faire preuve d'un comportement exemplaire dans leur conduite, de probité, d'intégrité et de courage dans leur lutte quotidienne contre le crime organisé qui prend de l'ampleur dans notre pays, ainsi que pour faire face au combat qu'ils mènent contre tous les types de crimes que connaît actuellement, notre société. Il a aussi insisté sur la coopération avec les citoyens et la société civile afin d'asseoir les bases d'une véritable police de proximité au service des citoyens et de la nation. M. Hamel a, en outre, réfuté, au cours du point de presse organisé à l'école, le nombre important de blessés parmi les membres des brigades anti-émeutes, lors de leurs confrontations avec les manifestants, au cours des multiples émeutes qu'a connues l'Algérie depuis le début de l'année. «Même si c'était le cas, ce sont les risques du métier et, d'ailleurs, je préfèrerais qu'il y ait des blessés dans les rangs de la police que dans ceux du camp adverse» a-t-il ajouté. Il nia aussi les dépassements des policiers en affirmant que ce ne sont que des cas isolés pouvant survenir partout. Enfin, nous apprenons que l'Algérie compte actuellement un effectif de 170.000 policiers dont 14 000 femmes. |
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