Livrée officiellement aux coacquéreurs le 15 mai 2008, la cité des 1.196
logements AADL présente toujours, plus de trois années après, plusieurs
défaillances. Les habitants, par le biais de leur comité, viennent
d'interpeller le directeur régional de l'agence pour lui demander de relancer
les services de la gestion immobilière pour l'achèvement de plusieurs travaux
abandonnés, notamment à hauteur des blocs numérotés à partir du 20. Ils
relèvent ainsi le non achèvement des travaux de la bâche à eau, les espaces
verts non aménagés, en plus de l'existence des tas d'agrégats abandonnés sur le
site, des façades non crépies (blocs 29 et 30), le gardiennage des véhicules
non assuré par le personnel de la cité et plusieurs défaillances de gestion. Pour
l'alimentation en eau potable et en l'absence de la bâche à eau, des pompes
sont raccordées directement aux niches, ce qui est, en soi, une infraction. L'usage
de ces équipements entraîne inéluctablement des pannes récurrentes et les
riverains demeurent souvent sans eau.
Pour les parkings pour stationnement, ils n'ont que le nom, étant donné
que même en cas d'urgence, il sera difficile aux équipes d'intervention d'y
pénétrer. Pourtant, les coacquéreurs versent mensuellement entre 2.500 et 3.000
DA pour les charges, alors qu'aucune prestation n'est assurée par les services
de l'agence. Il est inconcevable, selon les membres du comité qui a entrepris
plusieurs démarches pour tirer la sonnette d'alarme sur ces manquements, qu'un
ensemble immobilier de cette envergure et censé être de haut standing, ne soit
pas éclairé le soir, d'où les risques d'agressions et de vols surtout aux blocs
33 à 38. L'autre problème auquel sont confrontés les coacquéreurs demeure le
non établissement d'actes notariés, alors qu'ils ont versé toutes leurs
redevances et 3 ans après, ils ne sont possesseurs que d'engagements notariaux.
Pourtant, à la lecture des clauses liant l'agence aux coacquéreurs, il est
stipulé clairement que celle-ci doit remettre les logements ainsi que toutes
les parties communes, clés en main, et que son personnel de gestion aura pour
mission d'entretenir la cité à tous les points de vue. Les habitants de cette
cité estiment aujourd'hui, que leurs droits ont été bafoués et que l'agence n'a
pas honoré ses engagements et que même si la livraison des logements s'est
faite dans l'urgence, vu que la majorité des habitants ont trop attendu, il lui
était possible d'achever tous les travaux laissés en suspens comme cela a été
le cas pour les autres blocs qui présentent une meilleure image.