La commission Bensalah a reçu hier dans la matinée quatre représentantes
d'associations féminines. Elles devaient être 6 mais deux ont décliné
l'invitation pour cause d'incompatibilité de la date du rendez-vous avec leur
agenda personnel. Etaient donc présentes hier Nafissa
Lahreche, présidente de Femmes en communication, Badiaâ Sator de Rachda (contre la hogra et pour
la défense des droits des femmes), Akila Oured de l'APDDF (l'association
pour la promotion et la défense des droits des femmes) et enfin Nadia Dridi de l'ANDPFJ (l'association
nationale pour la défense et la promotion de la femme et de la jeunesse). Elles
ont été unanimes à proposer l'abrogation du code de la famille qui, ont-elles
soutenu, «est en contradiction avec la Constitution qui, elle, consacre l'égalité entre
les deux sexes». Elles remettent en cause notamment le statut de «mineure qu'il
réserve à la femme». Elles rejettent en gros ce qu'elles qualifient de «code
pour gérer l'intimité de la femme». Une d'entre elles a glissé quand même sa
demande d'une aide du gouvernement à son association «en finances et en locaux».
Aujourd'hui, la
commission reçoit dans la matinée des syndicats du secteur de l'éducation. Elle
consacrera son après-midi à Abdelhamid Mehri en tant que personnalité nationale.