Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Bab El-Kantara: Des escaliers en quête de réhabilitation

par A. E. A.

Des résidents de plusieurs rues de Bab El-Kantara, entièrement ou partiellement faites d'escaliers se trouvant dans une situation d'abandon complet, se plaignent «de ne pas être suffisamment pris en compte par l'APC et réclament des travaux de réhabilitation», soulignent-ils.

En effet, Bab El-Kantara se trouvant en quelque sorte dans une espèce de cuvette, dispose de quatre à cinq rues formées d'escaliers permettant l'accès aux autres cités et quartiers de la ville, à l'instar du plateau du Mansourah et de la cité Emir Abdelkader. Ainsi les habitants de ce bas quartier, tout en estimant à sa juste valeur l'intérêt porté par les autorités locales aux fameux «escaliers rouges» de la rue Aboud Youcef, n'en demandent pas moins d'attention pour leurs escaliers, même s'ils comportent moins de marches. En tous cas, affirment-ils, ils sont dans un état de dégradation encore plus avancé, avec de nombreux pavés arrachés à la suite de travaux de voirie, en précisant que beaucoup de riverains ont chuté après avoir raté une marche défaillante. De plus, précisent-ils, la rue en escaliers qui monte depuis l'avenue des frères Khaznadar pour rejoindre le plateau d'El-Mansourah et déboucher à quelques mètres de ceux de la rue Aboud Youcef est presque impraticable. Celle-ci, entièrement faite d'escaliers et longue de plus de 500 mètres, et semble-t-il jouit d'une attention particulière des autorités locales qui projettent de la rénover en totalité, lui rendre son cachet ancien du point de vue matériaux, etc., et préserver ainsi son intérêt touristique.

Questionné sur ce sujet, le délégué au secteur urbain d'El-Kantara, M. Boufenara, fait savoir que l'intérêt que portent les autorités à l'aménagement des «escaliers rouges» n'exclut pas celui à accorder aux autres rues et escaliers du quartier de Bab El-Kantara, bien au contraire. Celles-ci, poursuivra-t-il, seront concernées par des travaux de réfection relevant de l'amélioration urbaine et ce, à l'effet de leur donner un cachet spécial et particulier, conclut-il.