
Depuis son lancement, il y a quelques
années, la carte Chiffa a surtout permis aux
retraités de bénéficier de la méthode «tiers payant», c'est-à-dire qu'ils ne
paient que les 20% restants, lors de l'achat des médicaments.
Pour les autres possesseurs de la carte Chiffa, ils devaient payer la totalité des médicaments
achetés en présentant, quand même leurs cartes, puis ils se faisaient
rembourser par la CNAS.
Certains se demandaient alors quelle utilité avait cette
carte à puce qui ne changeait rien à la méthode de remboursement des frais
médicaux. Mais maintenant le «tiers payant» a été étendu à tous ceux qui
possèdent une carte Chiffa ainsi qu'à leurs ayants
droit, avec bien entendu, des restrictions comme celles appliquées aux
retraités, jusque-là. En effet, l'ordonnance ne doit pas dépasser les 2.000 DA
sinon l'assuré ou son ayant droit devra passer devant le médecin contrôle de la
caisse et ne doit pas non plus déposer plus de deux ordonnances par trimestre, à
partir de la troisième, il devra aussi passer par le médecin contrôle. Ce sont
donc, 455.000 assurés sociaux pour la wilaya de Blida qui vont bénéficier de ce
système, un réel soulagement pour eux et leurs familles, surtout quand la paie
est encore loin et que quelqu'un tombe malade. En face, il aura 321 officines
pharmaceutiques qui ont signé une convention avec la CNAS et qui remettront donc
les médicaments prescrits contre seulement 20% de leur coût. D'ailleurs M. Haddou, le directeur de l'agence CNAS de Blida lance un
appel pressant à tous les assurés sociaux qui n'ont pas encore retiré leurs
cartes ou qui n'ont pas encore déposé de dossiers, de la faire rapidement afin
qu'ils puissent bénéficier de ces dispositions qui constituent une véritable
révolution dans ce secteur. En outre, M. Haddou a
tenu à préciser qu'une réunion de concertation avec tous les pharmaciens de la
wilaya de Blida a été tenue récemment pour l'explication de cette méthode et 80
% d'entre eux y ont adhéré. Enfin, et pour assurer une information et une
sensibilisation qui touche le plus grand nombre d'assurés, des affiches
d'information ont été placardées dans les officines pharmaceutiques, dans les
centres de paiement et dans les administrations, alors que les correspondants
d'entreprises ont été conviés à des réunions explicatives.