Un groupe d'habitants de la cité du 1er Novembre de Oued-Hamimime,
située à l'entrée de la route menant à El-Méridj, nous
ont contacté, hier, pour lancer un appel demandant la protection contre les
meutes de chiens errants qui constituent, ont-ils affirmé avec insistance, une
menace sérieuse pour leur tranquillité d'une façon générale et en particulier
pour la vie de leurs enfants qui sont scolarisés dans la cité voisine de Sissaoui. Ce groupe d'habitants a expliqué que «des meutes
de chiens errants se promènent, de jour comme de nuit, à proximité de notre
cité provoquant beaucoup d'inquiétude chez les riverains. La plupart de ces
bêtes, dont nous craignons à juste titre, qu'ils soient atteints de rage, sont
entretenus par les gardiens des chantiers et des fabriques de parpaings qui
pullulent sur les deux côtés de l'autoroute qui passe aux abords de notre cité.
Nous craignons surtout pour nos enfants qui se lèvent tôt le matin pour
rejoindre les classes situées à quelques kilomètres de leurs domiciles et
doivent emprunter le chemin passant par ces chantiers. Nos craintes se sont
transformées en angoisse quand, dernièrement, l'examen fait sur un chien abattu
qui avait mordu d'autres chiens du coin avait montré qu'il était enragé», soutiennent
nos interlocuteurs.
Située dans les limites administratives de la commune du Khroub, la cité du 1er Novembre de Oued Hamimime,
qui compte 400 habitants environ, est rattachée au secteur urbain d'El-Gammas. Contacté hier, le délégué, M. Bouchama, a reproché d'abord aux plaignants de n'avoir pas
signalé plutôt cette situation aux responsables du secteur, et ce, avant de les
inviter à lui écrire. «Nous allons nous déplacer sur les lieux pour faire un
examen de la situation et situer les foyers où vivent ces bêtes, ensuite nous
alerterons les équipes spécialisées de la direction de l'Assainissement et de la Santé publique qui prendront
en charge le problème d'éradication», a déclaré M. Bouchama.