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Comme ils l'ont annoncé le 16 mai dernier, les travailleurs des deux
résidences universitaires Mentouri et du 8 Novembre 71
(Firma), ainsi que ceux de la direction des Oeuvres
universitaires/centre (Dou), soit plus de 460 éléments sur un total de 600, ont
décidé de déclencher une grève de 3 jours, du 31mai et au 02 juin.
Cela afin de faire aboutir leurs revendications salariales à propos desquelles ils avaient déjà organisé des journées de protestation, les 4 et 16 mai derniers. Selon le préavis de grève signé par les secrétaires généraux des sections syndicales de ces trois unités, dont un exemplaire a été adressé, hier, à notre bureau, la décision de recourir à la grève a été prise à l'unanimité des travailleurs réunis en assemblée générale commune, le mercredi 18 mai et elle a été entérinée au cours de la réunion de coordination, tenue le 22 mai, au siège de l'union territoriale ouest de l'UGTA de Constantine. Dans ce document dont des copies ont été communiquées aux autorités de tutelle, au niveau local et national, les travailleurs ont déclaré leur intention de respecter la réglementation sur la grève, en assurant le service minimum durant les 3 journées de débrayage, notamment en ce qui concerne l'infirmerie, la sécurité et se sont engagés à assurer des repas froids aux étudiants des résidences. Contacté hier, le chef de la section syndicale de la résidence universitaire Mentouri, M. Mouloud Benzeghba, tout en exprimant ses regrets d'avoir été obligé de recourir à cette décision extrême, a dénoncé le silence des autorités de tutelle qui, selon lui, continuent à faire la sourde oreille. « Depuis que nous avons déclenché les journées de protestation, au début de ce mois de mai, ni la direction des Oeuvres universitaires de wilaya, ni la direction générale ou encore le ministère n'ont daigné prendre contact avec les travailleurs pour s'enquérir de leur situation ou examiner leurs problèmes». Pour le directeur du DOU centre, M. Amara, contacté également hier, alors qu'il était justement en réunion avec les représentants syndicaux sur le même sujet, «la procédure n'a pas été respectée car, selon ses déclarations, il n'y a pas eu d'assemblée générale des travailleurs de l'unité pour réunir le quorum nécessaire en faveur de la grève et, en plus, le préavis de 8 jours n'a pas été déposé à la direction. J'ai fait comprendre aux responsables syndicaux qu'il fallait respecter la procédure réglementaire, à défaut de quoi la direction serait amenée à recourir à la justice, en évoquant le motif de grève illégale. J'ai invité aussi les directeurs des deux autres résidences à faire les mêmes démarches auprès des représentants des travailleurs». |
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