Une fois encore, les pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur Oran et les wilayas de l'Ouest ont mis a nu les carences en matière d'entretien des routes de la wilaya d'Oran. Les solutions de replâtrage préconisées au niveau de certaines communes après chaque averse ont montré leurs limites. L'axe reliant El-Hamoul depuis le branchement de Tafraoui (RN18) est l'exemple même de ce qu'endurent les milliers d'automobilistes après la moindre précipitation, faute de solutions sérieuses et durables. Il y a une vingtaine de jours, les automobilistes et les habitants des villages et localités desservis par ce tronçon avaient déjà fait état de leur calvaire suite aux fortes précipitations qui ont inondé une grande partie de cet axe. Un appel avait été lancé aux responsables concernés pour procéder au nettoyage des parties situées sous les ponts et éviter ainsi d'autres inondations, mais apparemment et selon des automobilistes qui fréquentent quotidiennement cette route, rien n'a été fait. «Les fortes précipitations qui se sont abattues durant le week-end dernier ont une fois encore bloqué ce tronçon nous obligeant à faire un grand détour. En guise de solution, quelques agents ont été dépêchés sur les lieux pour dégager la voie. Nous réitérons notre appel aux autorités concernées pour mettre les moyens adéquats et entamer une vaste opération de nettoyage sous les ponts pour mettre un terme à ce problème. Il est impératif de procéder régulièrement au nettoyage de ces petits ponts pour permettre l'évacuation des eaux pluviales et de revoir les travaux de bitumage», assurent nos interlocuteurs. Pour rappel, il y a une vingtaine de jours, de fortes pluies ont été à l'origine de nombreux désagréments causés aux centaines d'automobilistes au niveau de cet axe connu pour être très fréquenté par les transporteurs et les automobilistes. Des transporteurs qui s'étaient déplacés ce jour-là au siège de notre rédaction ont tenu à dénoncer la situation sur ce tronçon. Selon nos interlocuteurs, la RN18, qui est empruntée quotidiennement par des centaines d'automobilistes et de transporteurs à partir de Hammam Bou Hadjar, Aïn Larbaa, Tamazougha, Oued Essabah a fait l'objet d'un revêtement total il y a environ deux mois sur instruction du wali. «Malgré ces travaux, la route est très bosselée» avaient signalé les mêmes transporteurs. Mais le plus grave, selon les mêmes interlocuteurs, c'est la situation des petits ponts situés en dessous de la route pour permettre le passage des eaux pluviales. «Ces ponts conçus spécialement pour éviter l'inondation de la route nationale ne sont pas entretenus. Cet axe a été coupé à la circulation près du douar Saadallah, après le débordement des eaux. A certains endroits, l'eau a atteint plus de 50 cm, obligeant les automobilistes à opter pour une déviation sur Tafraoui, vers El-Hamoul puis El-Kerma. Il était pratiquement impossible pour les automobilistes de prendre le risque et de tenter un passage forcé», ont affirmé les mêmes interlocuteurs. Ces derniers s'interrogent d'ailleurs sur le sort d'un malade qui nécessiterait une évacuation d'urgence. Pour éviter de tels désagréments en cas d'autres précipitations, les habitués de cet axe avaient lancé un appel aux responsables concernés pour l'envoi d'équipes chargées de l'entretien des ponts dans les plus brefs délais.