Les dernières intempéries semblent avoir pris tout le monde de court, à
commencer par les services communaux chargés de l'entretien et du curage des
avaloirs. Une «méprise» à l'origine de scènes dignes d'un mois de janvier où
plusieurs axes de la ville ont carrément été inondés par les eaux. Au niveau du
2ème boulevard périphérique, à hauteur du parc d'attraction d'El Hamri, la voie automobile était quasiment impraticable, submergée
de toutes parts par les eaux. La raison : des avaloirs obstrués par les
détritus et autres sédiments ramenés par les flots. Le même spectacle a été
observé dans d'autres sites, notamment à Petit Lac, Bir
El Djir, ou encore près du Sheraton-Hôtel.
A Mers El-Kébir, les pluies ont carrément causé un
affaissement sur le chemin vicinal reliant le rond-point de Rose-ville
sur la RN2 au
lieudit Aïn Khedidja au
niveau de l'intersection entre le CW 44 et le CW 45. Des pluies assez marquées,
parfois sous forme d'averses orageuses, affectent depuis avant-hier Oran et
certaines wilayas de l'Ouest. Selon un bulletin météorologique spécial (BMS) de
l'Office national de météorologie (ONM), ces intempéries devaient se poursuivre
jusqu'à hier à 18 h, avec des cumuls de 40 mm. Plusieurs autres wilayas sont également
touchées par cette vague de pluies, selon la même source qui cite El Bayadh, Laghouat, Djelfa, M'sila, Bouira,
Tizi Ouzou, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Bejaia, Tissemsilt, Relizane, Chlef, Aïn Defla,
Médéa, Tipaza, Blida, Alger et Boumerdès, avec des cumuls
qui peuvent atteindre les 60
mm.