![](https://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gif)
Quelque 60
travailleurs de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Haï El Ghoualem dans le quartier de Médioni
sont sans salaires depuis cinq mois. Un retard qui n'est pas nouveau pour ce
personnel vacataire qui a tenu à dénoncer les conséquences qui en découlent sur
leur quotidien. C'est le cas d'un agent, accompagné de ses enfants, qui affirme
ne plus arriver à subvenir aux besoins de sa famille à cause de cette situation.
«Nous avons entrepris plusieurs fois des arrêts de travail pour attirer
l'attention des responsables, mais aucune solution n'a été apportée pour
soulager le personnel de cette souffrance», indique-t-il. Pour d'autres, la
solution réside dans l'intervention du premier responsable du secteur de la
santé. Il est le seul à venir en aide à des travailleurs qui restent incertains
quant à leur avenir. Tout en interpellant le ministre de la Santé pour se pencher sur
leur cas et mettre un terme au calvaire qu'ils vivent au quotidien, les
concernés ont rappelé que certains d'entre eux ont déjà dix ans d'expérience
dans le secteur de la santé et se sentent, par conséquent, lésés dans leurs
droits. Cette situation avait, pour rappel, poussé dans le passé l'un des
vacataires à opter pour une grève de la faim à l'intérieur de l'établissement. Du
coup, les concernés se retrouvent dans une situation peu enviable, notamment
les chefs de famille qui doivent faire face aux différentes dépenses. Outre les
arriérés de salaires impayés, les travailleurs demandent plus de garanties de
la part des responsables. «Nous ne sommes toujours pas fixés sur notre avenir
professionnel», ajoutent nos interlocuteurs.