La salle des délibérations de l'assemblée
populaire de wilaya a abrité, jeudi, une journée d'étude ayant pour thème «
l'état civil ». Elle a été organisée sous le haut patronage du wali, en
collaboration avec la cour de Chlef, au profit des
maires et responsables de l'état civil.
Etaient présents, des représentants du
ministère de l'Intérieur, des procureurs de la République, des magistrats, des
greffiers en chef, des élus de l'APW, des secrétaires
généraux de mairies et d'autres invités. Au menu figuraient trois
communications portant sur le contrôle judiciaire des travaux des officiers de
l'état civil, l'importance du service public dans le domaine de l'état civil et
la reproduction et le renouvellement des registres de l'état civil, animées
respectivement par le procureur de la République près le tribunal de Miliana, un
chef de service de la DRAG
et le président du tribunal de Boukadir. Les
communications ont été suivies d'un large et fructueux débat. A la fin de la
journée, plusieurs recommandations ont été rédigées par une commission
installée à cet effet. Un membre de cette commission les a lues devant
l'assistance avant d'être approuvées à l'unanimité. L'ouverture officielle de
la journée a été faite par le wali et le président de la cour qui ont prononcé
chacun une brève allocution mettant en exergue l'importance de l'état civil, les
réformes administratives initiées par le président de la République dont certaines
visent à améliorer et à simplifier le fonctionnement de l'administration, les
relations avec le public, la simplification des formalités, la réduction des
délais, etc. Tout ceci, pour mieux servir le développement économique et social.
Le wali a porté à la connaissance des participants que des sièges de daïras, de
mairies, d'antennes communales sont en cours de réalisation, d'autres
structures achevées récemment ont ouvert leurs portes au public. Ceci, dans le
souci de rapprocher davantage le citoyen de l'administration, d'améliorer le
niveau des prestations au profit du citoyen et créer des conditions de travail
favorables aux fins de préserver l'image de l'administration. Le déficit en
formation a été également abordé par le premier responsable de la wilaya : «
Pour les deux problèmes essentiels cités, nous allons y remédier dans un
programme à moyen terme déjà établi », devait-il souligner.