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Circulation: Bison futé voit toujours aussi rouge

par Yacine M.

Va-t-on enfin sortir du bricolage et déboucher sur des solutions aptes à même de désengorger la circulation automobile sur les routes de Constantine ?

Le dossier des embouteillages monstrueux qui asphyxie la ville de Constantine, abordé lors de la dernière session de l'APW, est disséqué depuis hier, par un expert algérois en la matière, sollicité par les autorités locales, en présence des services compétents de la wilaya, dont la direction des Transports, la municipalité et les services de la sécurité routière, comme nous le confirmera l'un des membres de la commission de la circulation de la commune de Constantine, M. Bouarroudj. Les convocations ont été adressées, hier, en direction des services impliqués dans le sujet. Une réunion a été ainsi programmée, hier, entre les principales parties concernées par cette problématique de la circulation routière dans la «ville des ponts» afin d'étudier toutes les possibilités d'une meilleure fluidité du trafic routier à Constantine. «Les grandes agglomérations du pays connaissent les mêmes ennuis sur les routes, mais Constantine tient sur ce registre une triste réputation, à telle enseigne que beaucoup d'automobilistes évitent, comme la peste, le centre-ville où la densité du flux des véhicules est très particulière, surtout par rapport à l'étroitesse de la chaussée», nous dira un taxieur. Ajoutant dans ce sens que «beaucoup d'étrangers ne viennent jamais avec leurs véhicules à Constantine, non seulement à cause de la circulation infernale sur ses routes, mais aussi parce qu'on ne trouve aucune disponibilité de stationnement».

Hélas, comme le soutiennent beaucoup d'usagers de la route, «les embouteillages aujourd'hui ne sont plus une caractéristique propre au centre-ville», car plusieurs tronçons routiers à travers la wilaya sont «infréquentables», totalement paralysés, à certaines heures de pointe. Bien sûr, la réunion d'hier est un premier contact, fera remarquer M. Bouarroudj, où l'on procèdera à l'auscultation du mal, définir les goulots d'étranglement, et passer ensuite à la phase du remède à apporter à cette situation catastrophique, en concoctant un plan de circulation adéquat. Certes, il n'est jamais trop tard pour réagir dans le sens d'une prise en charge de ce problème de la circulation routière à Constantine, mais il fallait bien entamer cette démarche, d'autant que les choses se compliquent, de jour en jour, avec le lancement des travaux du pont géant Trans-Rhumel et le prolongement de l'action sur le chantier du tramway, vers les centres à grandes densités urbaines.