L'absence de plaques de signalisation au niveau de la rue Badid Houmed (ex-rue Figaro) dans
le quartier de Saint-Eugène continue à exaspérer les
habitants du quartier et notamment les commerçants du coin. Cette ruelle est
devenue à double sens, un véritable danger en matière de circulation automobile
et piétonnière, de quoi inquiéter les riverains. Ces derniers ne savent plus
quoi faire devant une telle situation. «Cette avenue très commerçante est de
plus en plus difficile à emprunter les jours de semaine, vu son exiguïté et sa
reconversion anarchique en double sens», expliquent certains habitants que nous
avons rencontrés. Pour preuve, les plaques de signalisation ont été carrément
enlevées pour laisser place à des demi-poteaux, chose
qui n'a fait qu'encourager cette anarchie aux
conséquences dangereuses. Sur les lieux, il est quasiment impossible d'emprunter
cette rue, car les véhicules sont stationnés de part et d'autre de la voie. Pour
leur part, certains riverains ont dû agir avec les moyens de bord en installant
des bornes devant leurs habitations. Même si cette méthode évite aux
automobilistes de stationner, elle est dénoncée par d'autres qui trouvent que
le trottoir est un espace public et non une propriété privée. Ce phénomène a
pris malheureusement de l'ampleur en l'absence de l'intervention des services
compétents. Les concernés dénoncent le danger qu'ils encourent au quotidien et
interpellent les autorités locales et à leur tête l'APC
d'Oran pour réorganiser la circulation en interdisant le double sens. Des
plaques de stop doivent également être installées pour redonner à ce quartier
son cachet d'antan.
Ce constat a été également fait au niveau des ruelles perpendiculaires à
la rue Figaro, à l'exemple de la rue Chouffer Benalva où l'on signale également l'absence de stop et le
même problème du double sens.