![]() ![]() ![]() ![]() De nouveau, la notion de service minimum semble encore vague chez
certains personnels en grève, exerçant dans le secteur de la Santé publique. Et pour
cause, hier et avant-hier, plusieurs enfants et même des nourrissons ont été
purement et simplement refusés d'être pris en charge, à l'unité de vaccination
de la polyclinique d'El Hamri (EPSP Ghoualem). Les agents de ce service ont refusé de
travailler, arguant qu'ils étaient en grève, en dépit du fait que ces enfants
étaient programmés à l'avance. Les parents qualifient ce fait d'inadmissible et
de dépassements de la part de ces personnels qui, au-delà de la légitimité de
leurs revendications, sont soumis au service minimum, étant donné qu'il s'agit
de santé de personnes et une perturbation du cycle de vaccination inscrit dans
le cadre d'un programme national, ce qui peut avoir des effets néfastes sur la
prévention. Ce qui a irrité ces mêmes citoyens, reçus à notre rédaction, est le
fait que dans d'autres structures appartenant au même établissement, telles que
la polyclinique de Haï Ghoualem et la salle de soins
de Haï El Badr, les services de vaccination fonctionnaient normalement. Ailleurs
et dans d'autres structures et en dépit de la grève à laquelle ont appelée les
sections syndicales de plusieurs établissements de la wilaya d'Oran, le service
minimum a été assuré normalement, abstraction faite de certains cas. En somme, ce
cas précis et qui n'est sûrement pas isolé vient nous rappeler que les
syndicats de la Santé
publique doivent être intransigeants sur le respect du service minimum car, en
cas de perte humaine, ils doivent assumer leur responsabilité.
Contacté à ce sujet, le directeur de l'EPSP Haï El Ghoualem, tout en confirmant que la vaccination fait partie du service minimum, a précisé que ce service a fonctionné normalement et que 9 malades ont été pris en charge. |
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