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Cité Sonelgaz de Ben Aknoun: Les résidants réclament leur régularisation

par Mohamed Mehdi

Les familles des 295 résidants de la cité Sonelgaz de Ben Aknoun ont- observé, avant-hier matin, un sit-in d'une heure pour réclamer le règlement de leur situation. Représentés par l'Association des résidants de la cité Sonelgaz (ARC) de Ben Aknoun, «Les Oliviers», les manifestants ont tenu à exprimer «leur rejet de la menace proférée par Sonelgaz qui vise à expulser à terme, des logements sociaux que la grande majorité d'entre eux occupent depuis 1993".

Selon un communiqué de cette association, cette menace de plus en plus pesante, est venue remettre en question les résolutions du Conseil d'Administration et de l'Assemblée générale» de Sonelgaz, qui portent sur la cession de ces logements au profit des occupants actuels». «Ces résolutions ont été suivies par l'établissement en 2007, d'actes administratifs de vente dûment signés par les résidants de la cité et par Sonelgaz», qui ont été annulés unilatéralement par cette dernière» ajoute le communiqué.

Un des animateurs de cette association «l'affectation de ces logements s'était opérée avec la participation entière du syndicat de l'époque». A noter, selon la même source que «75% des résidants de cette cité sont des retraités de Sonelgaz».

 En outre, les occupants de cette cité s'inquiètent de ne recevoir «aucune réponse» à leurs écrits adressés à la direction générale de Sonelgaz. Ils rappellent que la compagnie «est revenue sur ces décisions, incitant les occupants à lui restituer les actes de vente dûment signés par les deux parties. Ces derniers ont refusé ces injonctions. Du côté de la direction générale de Sonelgaz, on nous explique que le Groupe a pris des «dispositions» en vigueur depuis le 30 novembre 2010" donnant la possibilité aux résidants de cette cité de «jouir de l'occupation des logements par le biais de contrats de location avec la société du patrimoine immobilier des industries électriques et gazières (SOPIEG), filiale de Sonelgaz». «Ces contrats, affirme-t-on à Sonelgaz, ne prendront fin que si les bénéficiaires accèdent par tout moyen» soit par location, soit en toute propriété, à un bien à usage d'habitation. Aussi Sonelgaz assure «qu'il n'a jamais été question d'expulsion».

Par ailleurs, on apprend que si la situation de ces résidants dont le nombre varie de 3.500 à 4.000 familles au niveau national, n'est pas réglée au plus tôt, une action d'envergure, regroupant l'ensemble des concernés, aura lieu à l'avenir devant le siège de la direction générale de Sonelgaz.