Treize familles, totalisant une cinquantaine de membres, victimes d'un effondrement de leur maison située à la rue Cirta numéro 04, dans le quartier de la vieille ville de Souika inférieure près de Bab El Djabia, ont observé, hier matin, un sit-in devant le cabinet du wali, pour demander d'être relogées. Ces dernières demandent à être hébergées, même si c'est à titre provisoire, dans une école ou toute autre structure, disent-elles. Selon leur dire, «la bâtisse, qui s'est effondrée lundi aux environs de six heures du matin, comporte deux étages. L'une de ses façades latérales s'est complètement écroulée à la suite des fortes pluies, avec également l'effondrement des escaliers qui donnent accès aux étages supérieurs».

Selon les familles, «nous sommes actuellement, par ces temps de froid et de pluie qui continue à tomber, hébergés sous une tente dressée à proximité de la maison». Et de poursuivre que les grosses pluies de ces derniers jours ont été en quelque sorte les intempéries de trop, qui ont fait que des pans entiers de la bâtisse se sont effondrés. Ainsi, il n'y a pas eu de perte humaine, mais seulement des blessés légers mais beaucoup de frayeurs et des dégâts, soulignent-ils encore. En effet, et toujours selon nos interlocuteurs, l'écroulement en question, qui a été accompagné de grands bruits sourds, n'a pas été sans provoquer crainte et effroi parmi les locataires, et particulièrement parmi les enfants qui ne cessaient de pleurer. Ils disent que «lors des intempéries du mois de novembre dernier, les premières alertes ont été de petites fissures dans les murs, auxquelles en vérité nous n'avons pas accordé de l'importance. Mais elles étaient, en fait, annonciatrices d'un danger plus grand».

En fin de matinée, selon les protestataires et en l'absence du wali, une délégation des sinistrés a été reçue par le chef de cabinet qui leur a demandé de patienter encore, en l'absence d'une possibilité d'un relogement immédiat, les assurant que leur cas sera pris en charge dès que cela sera possible.