![]() ![]() ![]() ![]() Le club phare de la ville frontalière qui a tracé comme objectif
l'accession en Ligue 2 professionnelle cette saison, traîne le pas car son
bilan arrêté à la 18ème journée n'est pas du tout satisfaisant et ce en dépit
de la bonne préparation d'avant saison ainsi que le judicieux recrutement
opéré. Durant la phase aller, le club a connu une valse des entraîneurs, car
après Benchadli qui n'a tenu que trois mois à la tête de la barre technique du
club, il fut contraint de rendre le tablier pour une histoire d'argent. Pour
pallier cette défaillance, les dirigeants ont fait appel à Khelladi, mais
celui-ci n'a pas fait long feu puisque, après trois matches, il fut remercié et
remplacé par le duo Zemani Kamel-Mansouri Mohammed.
Même si les dirigeants veulent faire croire que l'objectif tracé reste toujours d'actualité, dans le camp des supporters l'on ne croit plus au père Noël comme nous le dira un fan du club, «chaque saison c'est le même refrain, il me semble que Maghnia n'arrivera jamais à monter une équipe capable de jouer à un haut niveau. Le problème n'est pas le manque de moyens financiers ou matériels, mais un problème d'hommes capables de mener le club à bon port. Des hommes honnêtes et crédibles. A mon avis, dans cette ville où les richesses sont légion, ce n'est pas les hommes qui manquent, ni l'argent mais les gens ne veulent pas investir dans ce milieu. Certains parmi ceux qui gravitent autour du club, ne cherchent qu'à se faire un nom ni plus ni moins. Sinon qu'ils nous disent qu'ont-ils apporté à ce club ? N'oublions pas que le club phare de «Lalla Maghnia» en est à sa quatre-vingt-troisième années d'existence, mais son palmarès est vide». Ce club qui a connu l'émergence de plusieurs joueurs qui ont fait par le passé les beaux jours des clubs de division Une tels que Boussekine Mohammed (dit Gani) ex-WA Tlemcen, Chergui Ouassini (ex-MC Saïda et JSM Tiaret), Taghli Charaf Eddine (ex-MC Oujda et MC Oran), Layati Djamel (ex-WA Tlemcen) et actuellement pas moins de quatre joueurs évoluent en Ligue 1 et 2, nous pouvons citer les Bachiri (WAT), Maroci (JSM Béjaïa), Layati Amar (USM Alger) et Bouzar (RC Kouba). Cela dit, l'IRBM est un club formateur qui mérite d'évoluer au plus haut niveau. Pour cela, il faut multiplier les efforts, faire appel aux connaisseurs en la matière, aux bons gestionnaires, et à des compétences car nous allons droit vers le professionnalisme et le club a besoin de tous ces atouts. L'IRBM occupe actuellement la sixième place au classement général avec un total de vingt-six points en seize matches, en a gagné sept, perdu à quatre reprises et concédé cinq nuls, son attaque a marqué dix-neuf buts tandis que sa défense en a encaissé dix-sept. |
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