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Le malaise vécu à la commune de Didouche Mourad sort-il au grand jour
avec cette démission de deux élus de l'Assemblée communale d'obédience MSP ?
Dans une déclaration adressée aux autorités locales, dont nous détenons une copie, les deux élus, Ahmed Khentoul et Med Boumaiza, annoncent leur retrait pur et simple de l'Assemblée communale de Didouche Mourad. Plusieurs arguments sont avancés par ces derniers pour justifier leur geste, dont «l'absence de réunions périodiques des commissions permanentes, gel de l'activité des commissions temporaires, exclusion pour des motifs politiques, manque de cohésion et prise de décision individuelle ou sans concertation de la part du P/APC», comme le soulignent les termes de la lettre de démission en notre possession. «Après mûre réflexion, et après l'absence d'échos de la part des autorités administratives (daïra et wilaya, ndlr) saisies le 7 novembre 2010 sur les différents problèmes en question, soulignent les deux élus locaux, nous avons décidé de démissionner et quitter l'APC de Didouche Mourad». Ajoutant que leur présence au sein de l'assemblée est devenue «impossible avec ce climat tendu qui imprègne les rapports entre les élus locaux». Et dans l'impossibilité de prendre contact avec le P/APC, c'est l'élu O. Mansour qui nous a indiqué que cette démission était une surprise pour lui, ainsi que pour d'autres membres de l'assemblée. Car, dira-t-il, ces deux élus démissionnaires ont demandé et obtenu la tenue d'une session extraordinaire, où beaucoup de dossiers ont été débattus. Mais, jeudi dernier, date de la tenue d'une assemblée ordinaire de l'APC de Didouche Mourad, les deux élus démissionnaires étaient absents, sans que leurs pairs de l'assemblée ne soient avertis des motivations réelles de cette absence, qui s'avère en fait une démission. Pour précision, l'APC de Didouche Mourad est composée de 5 élus du RND, 3 autres du FLN, et 3 élus du parti MSP. Donc, après le retrait de deux élus, le MSP garde toujours un pied à l'intérieur de l'assemblée avec un troisième élément toujours en poste. Des manœuvres de fin de mandat ? Les élus du RND et du FLN «n'ont aucun doute sur la question». «Il reste une année pour le renouvellement des assemblées locales», lancent-ils. |
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