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L'avenir des
classes préparatoires dans le cycle primaire est sérieusement hypothéqué à
travers les grandes agglomérations de la wilaya de Constantine. Pour la
prochaine rentrée scolaire (2011-2012), les écoles de la nouvelle ville Ali
Mendjeli, dont la population est estimée à près de 200.000 habitants,
n'acceptent plus aucun dossier d'inscription dans les classes préparatoires,
nous ont affirmé plusieurs parents d'élèves qui ont vainement tenté d'inscrire
leurs chérubins. Tous les directeurs d'écoles primaires interrogés par nos
soins à propos de cette question ont confirmé l'annulation de la classe
préparatoire pour la prochaine rentrée scolaire. Certains parmi ces derniers
qui ont entamé les inscriptions dans les classes préparatoires ont convoqué les
parents ayant déjà déposé des dossiers d'inscription de leurs enfants, afin de
les informer de cette décision d'annulation et restituer les documents
administratifs aux concernés. Une situation jugée «inacceptable» par les
nombreux parents d'élèves qui ont pris attache avec notre rédaction.
Pourtant, selon le chargé de communication de la direction de l'Education, questionné sur le sujet, «la logique de la surcharge des classes au niveau des écoles de la nouvelle ville Ali Mendjeli, où le taux d'occupation par classe dépasse les 44 élèves, conduirait automatiquement à sacrifier les classes préparatoires afin d'offrir plus de places aux nouveaux élèves de la première année primaire qui passent en priorité, bien évidemment». Pour rappel, les surcharges des classes sont une conséquence directe du transfert massif des populations. Et malgré le programme de construction de 14 établissements scolaires au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli (un lycée, 4 CEM), le manque d'espace devrait encore persister pour la prochaine rentrée scolaire, comme le soulignent des directeurs d'écoles de cette ville qui continuent toujours à recevoir de nouveaux habitants, qui auront presque tous des enfants à inscrire dans des établissements scolaires. «A ce rythme, on ne trouvera pas de chaises pour les nouveaux arrivants», ironise un directeur d'école. Dans ce contexte, on apprendra que les classes préparatoires dans d'autres localités qui ont connu des opérations de relogement massives, telles les villes de Massinissa et Aïn Smara (Hraïcha Amar), peuvent connaître le même sort. Ainsi, les classes préparatoires sont sacrifiées par manque d'infrastructures scolaires. |
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