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A l'évidence, les
problèmes posés par une certaine catégorie de taxieurs qui refusent de
desservir le centre-ville, ne semblent pas avoir été réglés avec l'aménagement
des stations et leur encadrement par le syndicat de la corporation, ainsi
qu'avec l'assouplissement des règles de la circulation appliquées à leur égard
par la police de la circulation.
Une fois, c'est l'état de la chaussée dans certains quartiers périphériques qui est avancé comme argument pour refuser d'assurer le service, un autre jour c'est celui des tarifs, et voilà maintenant les propriétaires des taxis jaunes qui refusent carrément d'effectuer le déplacement au centre-ville, pour cause d'embouteillage, disent-ils, en laissant en rade les nombreux usagers. De la sorte, le nombre de dessertes non assurées volontairement par les taxis augmente et avec lui la colère des citoyens des quartiers concernés. La semaine d'avant, rappelons-le, c'étaient les taxieurs assurant la ligne centre-ville Djebel-Ouahch qui s'étaient donnés le mot pour boycotter cette destination en exigeant une augmentation de 5O % du prix de la course. Plus ou moins justifiée, cette demande a été soutenue par les responsables du bureau de wilaya de l'union nationale des chauffeurs de taxis (UNACT) et attend la décision de la direction du transport. Et la semaine passée, au grand dam des usagers, c'étaient les taxieurs qui assurent la ligne centre-ville Sidi-Mabrouk qui ont refusé de desservir la station de la rue Chitour, préférant camper à l'autre bout de la ligne, c'est-à-dire à Sidi-Mabrouk supérieur. Faisant fi des règles imposées par le cahier des charges, ces derniers refusent de prendre des clients vers cette destination en optant pour le système « course» sur des distances jugées plus rentables. Pire encore, les taxieurs qui se présentent à la station et ne veulent pas suivre leur méthode sont mal vus et sont vite chassés. Cette pratique qui n'arrange pas du tout les affaires des usagers, a été violemment dénoncée jeudi par les membres du syndicat des taxieurs qui ont demandé l'intervention des services de police au niveau de la station de Sidi-Mabrouk supérieur pour déloger les récalcitrants ou les obliger à respecter leur mission. Quant aux usagers, ils étaient tout simplement furieux et ont demandé des sanctions. « Où sont les autorités, que fait la direction des transports ?», s'est écriée jeudi matin une dame dans la longue file qui s'était formée à la station du centre-ville et qui attendait depuis un bon bout de temps l'apparition d'un taxi. Un autre usager ne cessait de déplorer le désordre ainsi créé et a demandé que ceux-ci méritent qu'on leur retire la licence et qu'on amène leurs véhicules à la fourrière en donnant ces lignes à des jeunes chômeurs plus disposés et plus volontaires. Interrogés sur les mesures qu'ils comptent prendre contre les taxieurs «rebelles», les membres du syndicat UNACT ont assuré que leur cas sera soumis aux autorités concernées dès la fin du week-end, c'est-à-dire à partir d'aujourd'hui dimanche. |
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