Face à l'anarchie
qui règne quant à l'affichage des panneaux publicitaires, l'APC d'Oran a décidé
de réagir à travers l'instauration d'une série de mesures pour lutter contre le
phénomène. Une réunion regroupant le maire d'Oran, les directeurs des secteurs
urbains, les responsables de la division des travaux neufs et de la maintenance
et celui de la division de la réglementation générale a été tenue hier en vue
de passer au peigne fin cette situation dont le manque à gagner pour la commune
s'élève à 40 milliards de centimes. En dénonçant cette anarchie qui caractérise
le secteur de la publicité, le président de l'APC a été catégorique quant aux
mesures devant être prises pour inciter les propriétaires à s'acquitter de
leurs dus vis-à-vis de la commune. Selon le chargé de la communication de l'APC
d'Oran, des mises en demeure ont été déjà adressées par la direction de la
réglementation aux concernés, soit une trentaine au total, pour se conformer à
la loi. Mais, jusqu'à présent, aucune suite n'a été donnée. Face à ce
désintéressement, les services de la DRG ont été instruits de passer à l'étape
supérieure qui est celle du démantèlement de ces panneaux. Une opération qui
sera menée en collaboration avec les services de la police d'urbanisme et de la
protection de l'environnement. Dans ce registre, l'APC d'Oran prévoit, dans le
sillage de cette opération, de mettre en place un cahier des charges pour
réglementer l'affichage des panneaux à travers le tissu urbain. Un avis d'appel
d'offres sera lancé dans les prochains jours pour retenir la meilleure étude
quant à la réglementation de l'affichage. D'autre part, les intervenants se
sont penchés sur le mode de paiement des créances Sonelgaz où, d'après le
nouveau code des marchés, l'opération sera centralisée au niveau de la DTNM,
laquelle procédera à la conclusion d'un marché avec Sonelgaz pour le paiement
de ces créances. A noter que l'opération était effectuée au niveau de tous les
secteurs urbains avant la promulgation de la nouvelle réglementation.