![]() ![]() ![]() ![]() En marge des multiples festivités marquant
la journée de la Science au sein des établissements scolaires, qui ont arrêté
différents programmes pour commémorer le décès de Abdelhamid Ben Badis, par le
biais de conférences, exposés, concours interclasses et autres activités, nous
avons appris que la section du 8 Mai 1945 de Sidi Bel-Abbès a tenu ce jour,
nous dit M. Nehari Ali, a observer une évocation pour ce Aalem local: feu
cheikh Mohamed Elkabbati, qui mérite, selon leur humble avis, au moins une
halte pour pérenniser sa mémoire, son parcours de militant de la cause
nationale, d'homme cultivé dans les sciences islamiques et grand défenseur de
la langue nationale. Ce dernier nous a quitté le 15 août dernier.
La nouvelle du décès de l'éminent savant, mais aussi militant de la cause nationale, professeur de langue arabe, membre du Conseil supérieur islamique, en la personne du cheikh Mohamed Elkabbati est tombée en cette matinée caniculaire de cette date-là, indiquait notre ami S.D., se propageant vite comme une traînée de poudre, de par la notoriété de ce personnage emblématique de la ville de Sidi Bel-Abbès. Pour rappel, cheikh Mohamed Elkabbati est natif de la ville de Ghazaouet, au siècle dernier (1907). Après des études coraniques assez poussées, il rejoint l'université d'El Karawiyine, militant de la cause nationale, à travers l'association des oulémas, qui lui a valu d'être persécuté et déporté par le colonialisme durant la guerre de libération. Cette association des ulémas comptait des adeptes à SBA. Au lendemain de l'indépendance, il se consacrera à l'éducation et l'enseignement, il fut en premier lieu moudaress à la medersa de Sidi Bel-Abbès, sise à El Graba. Par la suite, il fut professeur de langue arabe au lycée El Djalaa, aujourd'hui Azza Abdelkader, parallèlement il assuma les fonctions d'imam, membre de la fetwa de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et par la suite membre du Conseil supérieur islamique national. Un centenaire aux facultés mentales intactes et éminent professeur de lettres arabes en retraite, qui a formé plusieurs générations d'élèves, indique la même source. L'information de ce décès écrit par votre serviteur avait paru dans le Quotidien d'Oran le lendemain de l'enterrement de feu Elkabbati que nous évoquons aujourd'hui pour dire que la région de Sidi Bel-Abbès s'enorgueillit de ces figures-là et c'est là un consensus général qui se dégage. |
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