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Ouled El-Kihel: Les enseignants de Gharess Baroudi, le logement rural et le transport

par Belhadri Boualem



Lors d'une visite effectuée au village socialiste de Gharess Baroudi, un centre secondaire (1.500 habitants environ), relevant de la commune de Ouled El-Kihel, dans la daïra d'El-Malah, l'ex-wali de Aïn-Témouchent avait visité l'école primaire et s'est entretenu avec des enseignantes.

S'agissant d'une localité rurale par excellence et répondant parfaitement aux critères de choix des programmes lancés par l'Etat, ces dernières avaient souhaité voir ériger un pâté de logements regroupés à côté de l'établissement scolaire dans le cadre des logements ruraux participatifs (L.R.P). L'ex-wali aurait, selon toute vraisemblance, laissé le soin aux responsables concernés et à l'autorité chargée du logement de lui présenter un dossier ficelé, d'autant qu'à cette époque, la formule LSP sous sa forme rurale devait avoir tout l'intérêt et l'impact médiatiques pour la lancer, pour peu que l'engouement soit affiché clairement et que les postulants s'engagent à participer au paiement. Voilà maintenant que dossier est pris en compte par le nouveau locataire de la wilaya, en l'occurrence Mme Yamina Nouria Zerhouni : les postulantes ne sont vraisemblablement pas informées que la nouvelle démarche est de construire à concurrence de 700.000 dinars au seuil de l'aide de l'Etat par l'intermédiaire d'une entreprise ; et puis les souscripteurs auront à achever le reste.

Ces derniers jours, le problème de logement s'est posé avec acuité pour les enseignantes et beaucoup d'entre elles font l'impossible pour arriver à l'heure mais en vain, car les lignes de partance et à destination de Gharess Baroudi ne sont pas dotées de transport, non pas par faute de moyens mais parce que jugées non rentables par les transporteurs.

Interrogé à ce propos jeudi matin, le maire de Ouled El-Kihel estime que les enseignants plaignants n'avaient qu'à refuser l'affectation et en aucun cas l'APC ne doit leur procurer le transport, car il arrive tout juste à satisfaire les écoliers, les collégiens et les lycéens. Cependant, il a reconnu que le problème est posé mais pas alarmant. Des fois, dit-il, quand le bus est de retour le soir, il tolère le transport des enseignantes en panne.