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Les cliniques privées veulent être écoutées

par A.Mallem

« Nous sommes des entreprises de santé qui souhaitent être écoutées et que l'ensemble de nos difficultés soient prises en charge par les pouvoirs publics, et ce dans l'intérêt de la santé publique d'une façon générale. Dans cette optique, nous ne souhaitons pas qu'il y ait une différence entre les deux secteurs, public et privé», a déclaré jeudi le Dr. Omar Mahsas en marge de l'assemblée générale de l'association des cliniques de l'Est (ACE) qui s'est tenue à Aïn Smara.

Après l'élection du bureau de l'association qui a été suivie de l'élection du président de l'association qui n'est autre que notre interlocuteur le Dr. Mahsas, l'ACE a entamé des consultations parmi ses membres pour élaborer une liste de propositions et de difficultés qui seront soumises aux plus hautes autorités de l'Etat. «C'est plutôt une évaluation de la situation avec un constat des lieux et des propositions pour faire toucher du doigt, aussi bien aux responsables du secteur qu'à l'opinion publique, la réalité des cliniques qui sont des entreprises de santé jouant un rôle complémentaire dans un système national de santé unique. Il faut que les gens comprennent qu'il faut éviter de parler de secteur privé auquel on colle l'étiquette d'un secteur commerçant, parce que le commerce est interdit en santé», a commenté le Dr. Mahsas. Le président de l'ACE ajoute que son association, qui va introduire sa demande d'agrément auprès du ministère de l'Intérieur, va aussi proposer des solutions. L'ensemble de ces propositions vont être élaborées dans les prochaines 48 heures et seront adressées à M. le Ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ainsi qu'au à M. le Premier ministre», a-t-il précisé.

L'assemblée générale élective de l'association des cliniques de l'Est qui a rassemblé les représentants de 17 wilayas et une cinquantaine de cliniques, s'est tenue donc jeudi 14 avril à Aïn Smara et a élu son bureau composé de 7 membres. Ces derniers ont porté à la tête de l'association le docteur Omar Mahsas.

Interrogés, des membres du bureau de la nouvelle association nous ont déclaré que leur démarche va contribuer à apporter une meilleure prise en charge dans les structures de santé. «Nous voulons aller vers une dénomination d'où seront bannis la notion de secteur public et de secteur privé et tout esprit lucratif ou mercantile», ont-ils indiqué.