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« Perpétuer les traditions ne veut pas dire
que les morts sont vivants mais?», avait dit un jour Abderrahmane Ben Mohamed
Ibn Khaldoun (1332-1406) mais force est de dire, une fois encore, que plus de
six siècles après sa mort, ce grand savant, historien et sociologue arabe, est
toujours présent, vivant à l'ère de la modernité.
Ce qui vient d'être, encore une fois, confirmé à travers cette rencontre culturelle d'étude qui lui a été consacrée sous le thème : «La pensée sociale chez Ibn Khaldoun», et qu'a abritée, durant toute la journée de mercredi dernier, la grande salle de conférences Docteur Mohamed Bencheneb de l'université Docteur Yahia Farès de Médéa. Une journée d'étude qui a été organisée, faudrait-il le souligner, à l'initiative des étudiantes et des étudiants du département de «sociologie» de la faculté des lettres, des langues et des sciences humaines et sociales de cette université. Une journée qui a bénéficié de la présence et de l'attention d'un assistance très appréciable faite à grande majorité d'étudiantes et étudiants et caractérisée par la présentation de pas moins de huit communications aussi intéressantes les unes que les autres. Ouverte par M. Othmane Boukendakdji, vice-recteur de l'UDYF de Médéa, qui mettra en exergue «l'importance de cette journée d'étude consacrée à un grand savant de la trempe d'Ibn Khaldoun» et après les paroles de bienvenue prononcées au nom de toutes les étudiantes et tous les étudiants du département de «Sociologie» par mademoiselle Wahiba Berber, la parole est donnée à M. Mohamed Menadli, enseignant à l'UDYF de Médéa, qui entamera la première communication portant sur «La pensée sociologique chez Ibn Khaldoun». Il sera suivi par MM. Mustapha Kellouchi, Noureddine Besti et Chérif Seddik, enseignants à l'UDYF de Médéa pour les deux premiers et au centre universitaire de Ghardaïa pour le troisième, qui parleront respectivement de «La sociologie politique chez IBN Khaldoun», «Culture et industrialisation» et «Ibn Khaldoun, croyance en le destin et pensée scientifique». Quatre communications qui seront suivies d'un large débat qui aura permis à la nombreuse assistance de mieux connaître Ibn Khaldoun, ce qu'il a apporté à la culture algérienne. Des communications qui reprendront dans l'après-midi avec quatre autres communications animées par Imène Arabdji, Samir Benlakehal, Mohamed Benguettaf, enseignants à l'UDYF de Médéa, et Lakhdar Chetoui, enseignant à l'université de Mascara, qui parleront respectivement de «La vie bédouine et la vie citadine chez Ibn Khaldoun», «La pensée éducative chez Ibn Khaldoun», Le savant Ibn Khaldoun entre sociologie et histoire», et enfin ?L'étude scientifique chez ibn Khaldoun». Quatre autres communications qui donneront également lieu à un débat riche et fructueux qui fera connaître davantage ce grand savant qui aura écrit et légué, à travers les âges, «la Mukaddima», «Les voyages d'Ibn Khaldoun au Maghreb et en Orient», «El Ibr», «Diwan El Moubtada Oual Khabar». Ce grand savant, historien et sociologie, d'origine yéménite, né en Tunisie et décédé en Egypte après avoir vécu pendant longtemps dans la région de Frenda, dans l'actuelle wilaya de Tiaret. Ibn Khaldoun, auteur de cette immense «Chronique universelle», précédée de «Prolégomènes» où il expose notamment sa philosophie de l'histoire. Une journée d'étude qui prendra fin avec une dernière communication animée par M. Adel Atchi, chef du département de sociologie de l'UDYF de Médéa. |
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