Après la réalisation de cinq marchés de proximité dont deux à Haï
Yasmine, un à l'USTO et deux autres à Belgaïd et Sidi El-Bachir, l'APC de Bir
El-Djir envisage d'adopter le même concept à un autre quartier qui est celui de
la cité AADL. Expansion démographique et urbanistique oblige, un projet
similaire vient d'être inscrit par les instances locales pour la cité 1163
AADL. Le choix du site a été étudié et retenu en fonction des besoins exprimés
par les habitants. Le projet porte sur la réalisation de structures légères
avec des box pouvant abriter des commerçants ambulants et ceux activant dans
l'informel. Ce concept déjà appliqué dans d'autres circonscriptions a permis,
depuis son lancement, la création de plusieurs emplois avec une réorganisation
de toute l'activité commerciale. Les opérateurs activant dans l'informel sont
recensés et identifiés par une commission mise sur pied en vue de rejoindre
leurs box. Dans ce registre, le président de la commission chargée du dossier à
l'APC de Bir El-Djir indique qu'au niveau des deux marchés parisiens de Belgaïd
et de Sidi El-Bachir où sur un total de 70 box cinquante bénéficiaires n'ont
pas rejoint leurs carrés, les décisions d'annulation formulées dans ce cadre à
l'encontre des récalcitrants ont permis de donner la chance à ceux ayant exprimé
des recours. Ainsi, après l'annulation de cinquante décisions d'attribution
dont 16 à Belgaïd et 34 à Sidi El-Bachir, l'APC a établi de nouveaux contrats
et décisions d'attribution mais cette fois-ci au profit des commerçants
répondant aux critères et ayant déposé des demandes de recours lors de la
réception du projet. A Douar Belgaïd, les16 commerçants ont déjà rejoint leurs
nouveaux box, a-t-on appris auprès du président de la commission, et exercent
déjà leur activité, alors qu'au niveau de Sidi El-Bachir où sur un total de 44
box seulement dix sont fonctionnels, les convocations se font au fur et à
mesure pour les 34 commerçants figurant sur la liste des recours. Outre ces
nouvelles dispositions pour permettre aux jeunes de s'insérer dans le cadre
légal de l'activité, l'APC de Bir El-Djir prévoit la réalisation d'un marché
couvert à l'intérieur de la localité. Le terrain devant abriter le projet se
situe pas loin de la localité. Celui-ci est le deuxième marché après celui de
l'USTO et où les élus locaux prévoient une opération de réhabilitation de toute
l'enceinte.