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Les producteurs
constantinois du secteur de la pharmacie ont réclamé, hier, l'élaboration d'une
charte nationale pour la régulation du marché du médicament, tout en
recommandant aux autorités de ne pas régulariser le marché informel.
Entre autres propositions faites au cours d'un débat qui s'est déroulé, hier mercredi, à la chambre de Commerce et d'Industrie du Rhumel (CCIR) de Constantine, autour de la production nationale du médicament, les participants ont souhaité que les tarifs de référence des médicaments ne restent pas figés et ils ont appelé à une revalorisation des marges bénéficiaires sur les produits pharmaceutiques, tout en émettant l'idée de revenir à un taux de change fixe. Dans ce cadre, ils ont mis en exergue la nécessité de protéger la production nationale, en contrôlant et en régulant les quotas de médicaments importés. En matière de législation, le Dr Mahsas Omar, président de l'association des cliniques de l'Est, a recommandé une stabilité des textes régissant le secteur et ce, afin de sécuriser les producteurs. «Deux lois de finances par an, c'est vraiment trop, a estimé ce médecin». D'où la nécessité absolue, selon lui, de cesser la pratique des lois de finances complémentaires chaque année, du fait que cette politique bloque les esprits autant que les initiatives novatrices, et il faut penser à une seule loi tous les cinq ans. D'autre part, pense le Dr. Mahsas, il est juste que ce soit les concernés eux-mêmes qui fassent des propositions de lois pour être adoptées et revêtir la forme de textes réglementaires qui régiront le secteur de la Santé. La réunion d'information à la CCIR de Constantine, d'hier, entre dans le cadre des préparatifs, au niveau local, des assises nationales du Commerce, prévues pour le début du mois de juin prochain à Alger. Ce conclave a réuni les producteurs du secteur de la pharmacie et ceux d'autres secteurs, autour du président de la CCIR, du directeur du Commerce et enfin du directeur de cette chambre. |
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