![]() ![]() ![]() ![]() La grève des paramédicaux à laquelle a appelé le Syndicat algérien des
paramédicaux (SAP) a été suivie à 86% à Oran. A l'exception d'un service
minimum qui a été assuré, selon les grévistes, les différents services au
niveau du CHUO et de l'hôpital pédiatrique de Canastel ont tous observé un
arrêt de travail. Le mouvement de grève des paramédicaux a été largement suivi,
selon le représentant du SAP qui a évalué le taux de suivi au niveau national à
quelque 80%. Les grévistes indiquent que le mouvement de protestation
continuera jusqu'à satisfaction des revendications qu'ils ont exprimées.
A l'est du pays, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a reconduit hier la grève illimitée qu'il avait décidée le 8 février dernier, et ce, suite à l'échec des négociations avec la tutelle à propos du statut des travailleurs et de l'augmentation des salaires que ces derniers revendiquent. « Depuis longtemps, la tutelle nous a abreuvés de promesses qu'elle n'a pas tenues », nous a déclaré hier Mme Khelifi, secrétaire nationale du SAP en charge de la région Est qui couvre 14 wilayas. Continuant l'explication de la situation, cette syndicaliste a déclaré : « Nous avons déposé un projet de statut et on s'est retrouvés avec une nouvelle mouture qui ignore totalement nos intérêts. En plus de cela, a-t-elle signalé, des cadres du SAP sont suspendus pour de longues périodes, et dans d'autres secteurs, ce sont les adhérents qui ont été visés par les sanctions de leurs administrations. Aujourd'hui même, dit-elle, le responsable de l'Etablissement public hospitalier (EPH) de Collo a envoyé des notifications de sanctions à nos adhérents qui ont été antidatées, à partir du 7 février, alors que la grève avait débuté le jour suivant », en l'occurrence le 8 février. Notre interlocutrice déplora également que le dossier du régime indemnitaire, dans lequel son syndicat réclame une augmentation du salaire de base de l'ordre de 150%, reste encore suspendu au niveau de la tutelle. Mme Khelifi a assuré que le mouvement de grève déclenché hier est suivi à 100 % à travers toutes les structures de santé des 14 wilayas de l'Est. « Notre mouvement a été accentué par les débrayages en cours des médecins résidents, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes, ce qui fait que les services hospitaliers sont complètement paralysés, a ajouté la secrétaire nationale du SAP. Elle termina en lançant un avertissement : « Si la situation n'évolue pas favorablement dans le sens de la satisfaction des revendications des paramédicaux, et dans les délais les plus courts, le SAP n'écarte pas l'éventualité d'une radicalisation de son mouvement ». |
|