Tous les terrains devant abriter les nouveaux projets des 13.000
logements sociaux ont été choisis, le dossier a été transmis à la tutelle et
les travaux de réalisation seront lancés prochainement», a déclaré le directeur
de l'Office de la promotion et de la gestion immobilière de la wilaya d'Oran,
lors du forum hebdomadaire de la radio locale. Le problème des assiettes
foncières ne se pose pas actuellement. Plusieurs terrains ont été récupérés
pour la réalisation de ce programme. A titre d'exemple, deux assiettes
foncières ont été sélectionnées par la commission technique de la commune
d'Oran, au quartier Fellaoucène, ex El Barki, et Haï El Akid Lotfi, dans la
commune d'Oran pour abriter 2.050 unités et une troisième assiette foncière a
été choisie dans la localité de Belgaid, relevant de la commune de Bir El Djir.
Dans le même cadre, les autorités locales envisagent de récupérer les assiettes
foncière des 185 immeubles menaçant ruine évacués durant les deux dernières
années. Le même responsable a saisi cette occasion pour détailler les
conditions d'attribution des logements sociaux, notamment les nouvelles mesures
introduites par le gouvernement. Dans ce cadre, le même responsable a souligné
que 40% des logements sociaux seront désormais, destinés aux jeunes de moins de
35 ans. En effet, les conditions d'éligibilité à un logement social ont été
revues pour permettre aux couches moyennes de postuler à cette formule. Le
plafond de salaire exigé pour prétendre à un logement social est passé de
12.000 à 24.000 dinars. L'ancienneté de la demande et le nombre d'enfants
figurent, entre autres, parmi les conditions exigées. Autres nouvelles mesures
annoncées, les futurs bénéficiaires seront soumis à un cahier des charges. Les
bénéficiaires seront liés avec l'OPGI par un contrat de location de trois
années renouvelables pour lutter contre la vente par désistement. Le directeur
de l'OPGI a aussi annoncé que 4.000 logements sociaux seront distribués fin
juin; 40% de ces logements sont destinés aux jeunes de moins de 35 ans. Ces
logements sont répartis à travers plusieurs communes de la wilaya dont 1.800 au
chef-lieu de la wilaya. Concernant les créances impayées, l'intervenant a
déclaré que le montant dépasse les 52 milliards de centimes. Pour ce qui est
des cas de squat des parties communes, l'office s'octroie le droit d'ester en
justice 50 personnes pour squat de caves, dans la ville d'Oran. Ces derniers
avaient squatté ces caves dans l'espoir de bénéficier d'un logement social. La
plupart de ces squatteurs ont des pétitions signées par les riverains et
légalisées auprès des services de la commune dont ils se prévalent comme
autorisation et justificatifs de leur présence dans ces lieux. Ces pétitions
n'ont aucune valeur juridique ou administrative et ne peuvent tenir lieu de
justificatifs pour l'obtention d'un certificat de résidence ni comme pièces
justificatives de l'occupation de fait des caves.