|
![]() ![]() ![]() ![]() Le président de l'Assemblée populaire communale d'Ifigha, 50 km à l'est
du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, M. Aouar Mahmoud a rendu publique sa
décision se «retirer» de son parti le RCD, à compter du 31 mars dernier, dans
une déclaration adressée à la population et à la presse en raison des
«pressions exercées sur ma personne par certains des responsables du RCD»,
notamment un élu à l'Assemblée populaire de wilaya. Il a accusé ce dernier
d'avoir «influencé les responsables de la section locale du parti après mon
refus qu'il s'immisce dans la gestion des affaires de l'Assemblée populaire
communale notamment dans la désignation du secrétaire général de la mairie à
laquelle ce même élu a affiché son opposition, au motif qu'il avait un
différend personnel avec cet ancien fonctionnaire qui remplit toutes les
conditions pour accéder à sa nouvelle fonction». M. Aouar Mahmoud poursuit sa
déclaration en soulignant que «les pressions ne se limitent pas seulement à
cette désignation mais on a tenté à m'obliger en vain des recrutements et des
attributions de logements» comme «ils me demandent de mettre les moyens de la
commune à des fins partisanes, ce qui est contraire à la réglementation».
Au terme du même document le maire de la commune promet d'autres révélations en soulignant que «j'apporterai toutes les précisions quant aux objectifs réels derrière lesquels se cache cet élu dans son entreprise de déstabiliser les services de la commune, au moment opportun». Réagissant à la sortie médiatique de son maire, le RCD via son bureau régional de Tizi Ouzou, a rendu publique, hier en début d'après-midi, une déclaration dans laquelle il a annoncé «la levée de la couverture politique du parti à M. Aouar Mahmoud», au motif que «le P/APC d'Ifigha s'est inscrit dans une démarche contraire aux intérêts des citoyens de la commune et du parti, par le reniement de ses engagements pris publiquement», constituant ainsi, aux yeux du parti de Said Sadi, une violation de la charte de l'élu. Charte «assumée par tous nos P/APC, au lendemain du scrutin du 29 novembre 2007». Le RCD accuse son maire «d'opacité dans la conduite des affaires de la commune». |
|