Les employés de la direction du logement et des équipements publiques
(DLEP) et ceux de la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), soit
près de 450 travailleurs pour les deux administrations, sont en arrêt de
travail illimité depuis hier, en protestation disent-ils, «contre les
dégradations continues que connaît leur situation socioprofessionnelle. Selon
l'un des animateurs de ce mouvement, Djamel Kouza, «c'est à l'appel de la
coordination nationale des fonctionnaires du logement et de l'urbanisme que la
grève a été initiée». Et notre interlocuteur de préciser que cette action fait
suite à une journée d'arrêt de travail décidée il y a une quinzaine de jours et
qui se voulait un premier coup de semonce et d'avertissement. «Mais devant la
persistance du silence radio de la tutelle dit-il, nous nous voyons contraints
de recourir à cette protestation pour faire valoir nos droits. Ces derniers
tournent autour de neuf points, constituant la plate-forme de nos
revendications. Les plus importantes, concernent le nouveau statut particulier,
qui n'a en vérité rien de particulier puisqu'il ne comporte pas de plan de
carrière, en prenant en compte l'ancienneté. Nous réclamons également d'être
consultés dans son élaboration. Nous réclamons aussi une révision de la grille
des salaires en général et celle des techniciens qui ont perdu 05 catégories et
dégringolé ainsi de la catégorie 13 à celle de 8. Une revalorisation des
salaires de pas moins de 100%. Une revalorisation et une reconsidération de la
profession et des professionnels. Un régime indemnitaire adapté et une
formation continue pour tous, ainsi que la priorité pour la titularisation des
fonctionnaires recrutés dans le cadre du pré emploi et dans celui des contrats
à durée indéterminée». A noter que les responsables de ces administrations
n'ont pu être contactés pour avoir leur point de vue.