On savait qu'il était malade, mais on espérait qu'avec sa robuste
constitution de sportif, il s'en sortirait. Hélas Bendrama Nadir Belkacem s'est
éteint dans la nuit de samedi à dimanche, à minuit, à son domicile
d'Ozoir-La-Ferrière, dans la région parisienne où il s'était installé. Ainsi
prend fin le parcours de ce «capitaine au long cours» comme nous l'avions
surnommé il y a quelques années. Fils de Médina Jedida, Bendrama a fait du
sport sa raison de vivre. Il a bourlingué en Espagne et en France et s'est
distingué par sa méthode. Selon lui, chaque footballeur devait être un athlète.
Il a terminé sa carrière comme entraîneur joueur, obtenant après 1962 de très bons
résultats avec la JS El-Biar et le WATlemcen où personne ne l'a oublié.
Responsable technique de la
sélection algérienne de l'Amicale, Bendrama a prêté son précieux concours à
l'équipe nationale lors de la préparation de cette dernière à la veille des
Coupes du monde 1982 et 1986. L'ancien arbitre international Belaïd Lacarne, à
l'époque président de la FAF, a été témoin des efforts fournis par Bendrama.
Longtemps hospitalisé en raison d'une tumeur maligne, Bendrama a quitté ce
monde entouré par sa famille. Son corps sera rapatrié à Oran mercredi prochain.
A Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons.