Les habitants de
plusieurs hameaux d'Aïn S'mara, à l'instar de celui de Ziouane, situé à l'ouest
de la commune, sont à maintes reprises, montés au créneau, pour réclamer leur
alimentation en eau potable. Ces hameaux, regroupant chacun quelques dizaines
ou centaines d'habitants, «vivent le calvaire pour s'approvisionner en eau
potable», affirment certains habitants. En effet, disent-ils, «cette denrée
vitale nous est nécessaire. Nos femmes, qui par tradition dans ces contrées,
sont chargées de ramener les quantités nécessaires à la consommation de la
famille, n'en peuvent plus d'aller la chercher assez loin et parfois à un ou
deux kilomètres».
Et de poursuivre
«en plus, les choses ont changé, le respect et la sécurité d'antan n'existant
plus, se déplacer si loin devient presque une aventure. En tout cas, tout
déplacement hors du hameau devient difficile et comporte pas mal de
tracasseries». Le président de l'APC d'Aïn S'mara, Rabah Zbileh, contacté et
questionné sur ce sujet, a indiqué que ces préoccupations sont en passe d'être
prises en charge par le programme communal de développement qui prévoit
d'alimenter un certain nombre de localités en AEP. La commune, ajoute le
responsable, a proposé plus d'une douzaine de projets, et vient de recevoir le
ok pour trois d'entre eux. Ainsi les services concernés de la mairie s'apprêtent
à lancer la réalisation d'un réseau d'alimentation et de distribution d'eau
potable, au hameau de Ziouane et de la région de Kikaya, situées à l'entrée
ouest de la commune. Le coût de cette réalisation s'élève à un plus d'un
milliard de centimes et pour un délai de de réalisation de 6 mois. Les
localités de Lehmied et la région du 13ème Km, bénéficieront également d'une
alimentation en AEP qu'ils attendent depuis longtemps et ce, pour un montant à
peu près identique. Il en sera de même pour la localité d'Anane Derradji, dont
les habitants profiteront de la disponibilité de l'eau potable, grâce à un
projet qui coûtera près de 02 milliards de centimes, d'après les études déjà
faites.