La direction de l'établissement public de santé de proximité (EPSP) d'Es-Seddikia compte introduire au niveau de la polyclinique de Akid Lotfi qui sera ouverte prochainement un service de prise en charge médicale à domicile des malades grabataires.

Selon le premier responsable de cet établissement, ce service unique ciblera tous les malades qui pour des raisons diverses ne peuvent pas se déplacer. Pour leur recensement, l'EPSP Es-Seddikia projette de faire appel aux futures assistantes sociales actuellement en formation à l'Institut technologique de santé publique (ITSP). Par cette nouvelle vision, l'EPSP compte développer le concept de la santé de proximité et sortir ainsi des schémas stéréotypés des établissements d'autant que cette structure est implantée dans une zone de grands ensembles immobiliers. Selon le même responsable, l'équipe pionnière, composée d'un médecin, d'un infirmier, d'un psychologue et d'une assistance sociale, aura pour mission de se rendre selon un programme préétabli auprès des malades grabataires ainsi que d'autres personnes nécessitant des soins à domicile.

L'autre nouveauté de cette polyclinique sera la mise sur pied d'un centre de lutte contre la toxicomanie et dont l'activité sera complémentaire avec le centre intermédiaire de santé mentale opérationnel depuis plusieurs années à la polyclinique d'Es-Seddikia.

L'ouverture tant attendue de cette polyclinique se fera vraisemblablement en même temps que celle de Bir El-Djir, dont les travaux sont pratiquement achevés, alors que la réception des équipements et de leur installation est également imminente et enfin le personnel déjà désigné.

La polyclinique de Bir El-Djir viendra, quant à elle, remplacer l'actuel dispensaire très vétuste et qui ne répond nullement aux normes aussi bien en matière d'accueil des malades que d'exercice de l'activité médicale.

Selon notre source, la question des gardes médicales a été résolue à l'issue de la mise sur pied de pools de médecins de garde qui n'auront à se consacrer que pour cette mission. Cette mesure a, selon le même responsable, atténué le phénomène de l'absentéisme qui constituait l'une des plus grandes défaillances des gardes médicales. D'autres structures seront également ouvertes à la population comme celle de Carteaux, de Makari et de Belgaïd.