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Sous le haut patronage du wali de Guelma, la direction de la Santé et de
la Population, en collaboration avec l'université du 8 Mai 1945, a organisé
jeudi dernier, un colloque national sur les infections sexuellement
transmissibles et le VIH, ayant regroupé un panel de conférenciers de la
communauté universitaire et médicale, à la salle des conférences de la
bibliothèque centrale. Une dizaine de communications ont rehaussé les séances
du colloque animées aussi par des débats fructifiant ainsi les diverses
facettes cliniques de l'infection à VIH, le diagnostic virologique et la prise
en charge thérapeutique des hépatites B et C, le diagnostic et le traitement de
la syphilis et des utérites, les infections à papillonna virus, humain ou
encore l'approche syndromique des infections sexuellement transmissibles et
l'état de grossesse. Le professeur Laouar Maâmar, président du comité
scientifique affirme : «en matière de prise en charge efficiente, il faut
développer la notion du consentement basique vers le consentement «éclairé»
avec le patient et d'intensifier les échanges, hors des sentiers battus à
travers des explications pertinentes, instituant la confiance mutuelle pour une
meilleure maîtrise des phases émotionnelles du sujet lors de son suivi
personnalisé».
Dans la lecture des débats, sur le volet préventif nous relevons que les actions de riposte à l'épidémie virale s'articule autour de la mise en œuvre d'un programme de prévention et de traitement virologique de la mère et de l'enfant, de promouvoir l'acte médico-chirurgical de la circoncision, l'accès au traitement anti rétrovial pour réduire la transmission, en ciblant les populations marginalisées, la prise en charge des infections sexuellement transmissibles et les co-infections par le dépistage systématique. De même que le diagnostic syndromique, l'adoption des thérapies aux microbicides et enfin enrayer les facteurs de propagation de l'épidémie, en contrôlant strictement les populations «passerelles» dans les migrations intenses du phénomène migratoire récurrent qui génère une séroprévalence élevée. |
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