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A moins de trois mois de la saison estivale, le problème de la
circulation entre Oran et la corniche se pose déjà. La situation actuelle du
réseau routier desservant cette destination balnéaire présage des difficultés
dès les premières chaleurs. La fermeture pour travaux de la corniche
supérieure, précisément la section entre Mers El-Kébir et Aïn El-Turck,
complique singulièrement la situation.
En effet, cette 3e tranche du mégaprojet de la nouvelle corniche ne sera achevée, selon la direction des travaux publics, qu'en novembre prochain. Cela privera donc les instances compétentes d'une liaison-bis importante pour réguler le flux sur cet axe à grand trafic. C'est connu de tous, la route montagneuse CW44-CW45, qui part du lieu-dit «Coca», situé aux Amandiers, pour aboutir à Aïn El-Turck, via l'échangeur, joue un rôle de dérivation durant les pics d'affluence, comme c'est le cas durant l'été. Son usage a donc pour effet d'alléger la pression sur la voie principale, la RN2, dite aussi «route des tunnels.» Sans cette alternative, on voit mal comment cela peut circuler sur la corniche en période de grand rush. Cette problématique préoccupe d'ailleurs la DTP d'Oran. Son premier responsable lui-même affirme suivre de très près ce dossier. Quels sont les dispositifs prévus ? Il y a d'ores et déjà sur les tablettes de cette instance plusieurs variantes théoriques. La DTP pourra en choisir une ou combiner plusieurs, selon les données sur le terrain. On n'exclut pas de recourir, si nécessaire, à l'arrêt momentané du chantier de la corniche supérieure pour permettre la réouverture partielle de cette route. Toutefois, cette solution n'est pas sans inconvénients. D'une part, le tronçon CW44 qui sera rouvert sera inachevé, avec tous les aléas en matière de sécurité des usagers, surtout que cela suppose, sachant que ce segment routier au tracé dénivelé et sinueux, avec la présence de plusieurs cols et virages, a été élargi côté massif rocheux, bien sûr, en «deux fois deux voies.» D'autre part, l'interruption des travaux se répercutera sur les délais du projet tout entier. Le problème ne se pose plus en revanche sur le reste du trajet, le tronçon CW45 reliant la bifurcation d'Aïn Khedidja aux Amandiers, qui a été réhabilité et modernisé à 100% il y a près d'un an. La deuxième variante envisagée consiste à dévier le flux venant de «Coca», à hauteur de l'intersection CW45/CW44, vers la RN2 en passant par le chemin vicinal CV1. Cependant, ce chemin, récemment réhabilité et qui traverse la localité de Mers El-Kébir dans le sens de la verticale, est mal commode, comparativement avec l'ampleur du flux devant transiter par là (notamment les transports en commun et les bus de grand gabarit), en raison de l'étroitesse de la chaussée, l'absence d'ouvrages de sécurité en bordure, de signalisation et d'éclairage. |
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