Parce qu'ils ont
trop longtemps attendu ce projet et que leurs enfants au nombre de 362
souffrent, depuis de nombreuses années, des déplacements fatigants jusqu'au
lycée de la commune de Ibn-Ziad distant de quelque 7 kilomètres pour suivre
leur scolarisation, les habitants de la commune de Messaoud Boudjeriou,
localité distante de 18 kilomètres du chef-lieu de wilaya, ont été très heureux
d'apprendre, en cette fin de semaine, que leur commune va bientôt bénéficier
d'un lycée. Le projet, qui vient de recevoir l'aval de la commission des marchés
de la wilaya, sera réalisé en l'espace d'une année, ont assuré les autorités
concernées, «car il est pris directement en main par le wali en personne »,
soutient-on. Ainsi, selon le président de l'APC, M. Boudraa, une réunion a été
tenue au cabinet du wali le samedi 12 mars dernier et à laquelle ont participé
toutes les parties concernées. Le wali a installé une commission ad hoc chargée
spécialement de suivre ce dossier et de lui faire des rapports périodiques sur
l'avancement des travaux. Dans cette même optique, le chef de l'exécutif de la
wilaya a divisé le projet en quatre lots distincts : 3 pour la construction et
1 pour le VRD, en pensant que cette méthode va favoriser la réalisation du
lycée dans des délais records, «une année au maximum », a estimé le maire de
Messaoud Boudjeriou, contacté hier matin. Le président de l'APC précise dans la
foulée qu'il s'agit d'un établissement destiné à accueillir 1000 élèves et
pouvant assurer un minimum de 300 repas en demi-pensionnat. Le futur lycée de
Messaoud Boudjeriou sera érigé sur un terrain bien situé, a-t-il ajouté, en
l'occurrence l'ancien parc communal.
«La réalisation
de ce projet, a estimé M. Boudraa, va avoir des retombées positives, non
seulement sur la population de la commune, mais aussi sur le lycée d'Ibn-Ziad,
l'établissement qui accueille actuellement nos enfants. D'une part, il évitera
des déplacements éreintants aux nombreux lycéens de la commune, dont certains
habitent les zones rurales et font quotidiennement jusqu'à 20 kilomètres pour
rejoindre leurs classes à Ibn-Ziad, et cela permettra à ce lycée, qui commence
à connaître des problèmes de surcharge, de souffler et de prendre en charge
convenablement les nombreux lycéens qui viennent des alentours de cette
commune».