Dans le but d'améliorer les conditions de vie des habitants de Chteibo,
une enveloppe budgétaire estimée à 37 milliards de centimes a été débloquée
pour le raccordement de cette localité au réseau du gaz de ville. Initiée
conjointement par l'Assemblée populaire communale de Sidi Chami et la société
Sonelgaz, cette opération va permettre à plus de 80.000 habitants d'être
alimentés par le gaz naturel. Le but de ces actions est d'améliorer le
quotidien des habitants, en commençant par leur épargner les corvées de la
bouteille de gaz butane, si introuvable et chère en hiver et les risques
d'explosion qu'elle peut engendrer à tout moment, de jour comme de nuit. Les
travaux seront lancés au plus tard vers la mi-avril, selon une source de la
municipalité à laquelle cette localité est rattachée.
D'autre part, une enveloppe budgétaire estimée à 37 millions de dinars a
été dégagée par la Sonelgaz pour le raccordement de 1.030 foyers au gaz naturel
à la commune de Hassi Ameur. Ces raccordements seront d'une longueur de 3.500
mètres linéaires et ont été lancés le mois de février dernier pour toucher la
totalité des quartiers de la localité. Cette opération entre dans le cadre du
programme de distribution du gaz de ville visant le raccordement des localités
enclavées de la wilaya. Elle ambitionne d'atteindre, d'ici l'année 2014, un
taux de desserte de 85%. La société veut raccorder, au total, 22 sites au
réseau du gaz de ville d'ici à 2014. Le programme quinquennal 2010-2014 prévoit
en fait le raccordement de plus de 23.500 foyers au réseau du gaz de ville à
travers le territoire de la wilaya. Dans le même sillage, 10.000 foyers seront
raccordés au gaz à Bir El Djir. Une fiche technique pour le recensement des
quartiers et des coopératives immobilières de la commune de Bir El Djir, qui ne
sont pas raccordés au réseau du gaz naturel, est en cours d'élaboration par les
services concernés. Quatrième producteur mondial de gaz, l'Algérie peine à
satisfaire la demande domestique en bouteilles de gaz. L'hiver, la bouteille de
gaz devient une denrée rare, surtout dans les endroits enclavés. Elle atteint
même les 400 DA, dans certains cas. De ce fait, la bouteille de gaz butane
devient indispensable et sa disponibilité en nombre suffisant est importante
pour parer à toute urgence. Cependant, il s'avère que, très souvent, notamment
en saison hivernale, vu la large utilisation de la fameuse bonbonne, que la
demande dépasse l'offre, car même ceux qui sont raccordés au gaz naturel, pour
une bonne partie d'entre eux, continuent d'utiliser leurs anciens réchauds, qui
fonctionnent au gaz butane. Plusieurs opérations sont en cours pour optimiser
la couverture de gaz de ville. Toutefois l'installation des réseaux de gaz
naturel doit être accompagnée d'actions de sensibilisation. A chaque fois qu'un
nouveau réseau d'alimentation en gaz de ville est installé, les citoyens ne se
bousculent pas pour faire leurs branchements individuels, alors que le coût du
branchement n'est pas élevé. Il s'agit de 10.000 dinars échelonnés. Ce problème
a déjà été soulevé par les responsables locaux. Ces derniers affirment que les
citoyens se plaignaient du non-raccordement en gaz de ville et le paradoxe est
qu'une fois la localité raccordée, les habitants ne sollicitent pas des
branchements individuels !