|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
A un peu plus de deux mois de la saison estivale, période de grand rush
des voyageurs au port d'Oran, les prestataires de services évacués depuis 2008
de la gare maritime, au même titre que les autres opérateurs, sont confrontés à
un avenir incertain.
Depuis cette date, en effet, les gérants de kiosques multiservices, de cafés et de restaurants sont au chômage, une situation qui les inquiète de plus en plus, car rien ne présage encore quant à la relance de leurs activités au sein de l'enceinte portuaire. C'est un climat de suspense qui règne à présent chez ces prestataires qui, pour certains, ont quarante ans d'expérience. Dans un appel lancé, hier, aux autorités locales, ces professionnels ont tenu à rappeler que des promesses et des garanties leur ont été données juste après l'opération qui a ciblé 130 opérateurs de l'intérieur de la gare maritime. Une évacuation qui intervient dans le cadre du projet d'aménagement de la gare maritime lequel a permis la récupération de nombreux espaces publics. «Nous avons été rassurés par l'ex-responsable de l'entreprise portuaire d'Oran que le plan d'aménagement de la gare maritime allait prévoir un KMS, une cafétéria et un restaurant au même titre que l'aéroport d'Es-Sénia. Ce sont des commodités jugées indispensables pour améliorer la prestation au sein des structures portuaires, surtout si l'on tient compte de l'emplacement du port d'Oran en matière de traitement des passagers», indique l'un d'entre eux. Un manque qui s'est fait ressentir juste après la récupération des espaces en question par l'entreprise portuaire d'Oran. En effet, même si les travaux d'aménagement sont à présent lancés, la création de tels services s'impose d'office de l'avis de nombreux professionnels. Les voyageurs ont besoin de ces commodités, à l'exemple du KMS, du restaurant et d'une cafétéria. Pour les concernés, toutes les démarches ont été entreprises avec la nouvelle direction mais rien n'a été initié pour rassurer le retour de cette activité. «Les représentants de l'EPO affirment que ceci relève du ressort de la direction générale des ports à Alger, alors que le projet est local et non national», ajoute notre interlocuteur. Une réponse qui ne conforte pas les concernés car, au port d'Alger, ces commodités existent et sont indispensables pour répondre aux besoins des voyageurs et même du personnel qui y exerce. Face à cette situation, les prestataires de services demandent l'intervention du wali d'Oran pour reprendre leur activité. Rappelons que l'opération d'évacuation entamée en 2008 a permis la récupération des blocs Cet D de la gare maritime, deux structures qui viendront renforcer les capacités d'accueil des voyageurs lors de la prochaine saison estivale. |
|