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Dix ans de prison pour association de malfaiteurs et vol avec violence

par R. C.

Dans son audience d'hier dimanche 06 mars, le tribunal criminel de Constantine a traité une affaire d'association de malfaiteurs. Selon ce qui a été rapporté par l'arrêt de renvoi, le 02 mars 2009, aux environs de 22 heures, deux jeunes ont agressé un sexagénaire qui venait de garer son véhicule, une «Golf» de couleur noire, devant son logement au vieux Mila. La victime qui a reçu un coup de poing au visage s'est fait subtiliser les clés du véhicule, son portable et 7.200 dinars, sous la menace d'une arme blanche. La victime s'est présentée aux urgences de l'hôpital de la ville, où il s'est fait délivrer un certificat d'incapacité de quatre jours, avant de porter plainte auprès de la sûreté de wilaya.

Le 3 mars à quatre heures du matin, la victime reçoit un appel téléphonique d'un cousin qui lui dira que sa voiture était abandonnée dans un état lamentable, au bord de la route nationale entre Mila et Zeghaia. Les investigations menées par les policiers conduisirent ces derniers aux présumés auteurs de l'agression et du vol. Interpellés, F.Ahmed, âgé de 27 ans, et Z.Abderrazak, âgé de 35 ans, ont nié les faits. Présentés au procureur de la République près le tribunal de Mila, ils ont été inculpés «d'association de malfaiteurs, de vol de nuit avec violence».

Hier, devant le tribunal criminel de Constantine, les deux accusés ont réfuté tous les faits qui leur étaient reprochés. Ils diront qu'ils étaient avec la victime en train de consommer des boissons alcoolisées et c'est cette dernière, ivre, qui a percuté une J 9. Appelée à la barre, la victime n'a pas pu apporter plus d'éléments au tribunal. Le procureur général adjoint a requis 15 ans de prison ferme assortis de 2 millions de dinars d'amende pour chacun des présumés agresseurs. La défense a tenté de prouver que ce qui avait été narré par la victime n'était pas cohérent. Les robes noires ont plaidé non coupable. Après les délibérations, le tribunal criminel a condamné chacun des deux accusés à 10 ans de prison ferme assortis d'un million de dinars algériens d'amende.