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Les dernières averses enregistrées dans la
région de Tlemcen ont été favorablement accueillies par les agriculteurs. Mais,
selon les services agricoles de la wilaya, ces précipitations, qui devraient
permettre d'améliorer la levée (apparition de la plantule) et le tallage
(formation de la tige) dans les grandes cultures et profiter aux autres
cultures (légumineuses alimentaires, légumes de saison et arbres fruitiers),
s'avèrent très insuffisantes. A ce titre, la moyenne actuelle de la
pluviométrie de la wilaya depuis septembre dernier se situe autour de 190 mm,
alors que ce chiffre avoisinait d'habitude les 260 mm. Ce qui a grandement
perturbé le cycle de croissance et de développement des cultures, notamment au
niveau de la zone de Ouled-Riah, caractérisée par l'aridité du climat et la
salinité de ses eaux souterraines.
D'après la même source, l'entrée en production des légumineuses alimentaires, notamment les pois verts, est imminente dans cette localité où les variétés traditionnellement cultivées par les fellahs sont les «merveilles de Kelvedon» et l'»on-ward», communément connue sous le nom latcha. Les fellahs se préparent pour l'organisation des chantiers de récolte de ce produit de «terroir». Les localités de Beni-Mester, Aïn Douz, Tajra, Motas, ainsi que les monts des Traras (Sebâa Chioukh, Honaïne, Nedroma, Ghazaouet, Tounane, Bab-El-Assa et Marsat Ben M'hidi) sont également connus par la production tardive des pois verts. D'autre part, le chef de service de l'organisation de la production agricole et d'appui technique, M. Zaoui Abdelghani, a souligné à notre journal que 2.500 hectares ont été consacrés, cette année, à la culture des petits pois, soit une prévision de 100 quintaux à l'hectare. L'année écoulée, la production de ce produit, riche en nutriments, a atteint 63.350 quintaux (soit 40 quintaux à l'hectare). Pour les autres légumineuses, 3.800 ha ont été ensemencés en pois secs, 4.500 ha en fèves sèches, 5.750 ha en pois chiche, 400 ha en haricots secs et 45 ha en lentilles. «Ces cultures sont généralement cultivées dans les plaines et plateaux intérieurs de Aïn Nehala, Bensekrane, Amieur, Ouled-Mimoun, Fehoul, Aïn-Youcef, Hennaya, Sidi-Abdelli, Remchi, Sabra et Maghnia», a souligné dans ce cadre M. Zaoui Abdelghani. Cependant, compte tenu du programme d'intensification de cette culture arrêté par les services agricoles de Tlemcen, il faut songer à mettre en place des chaînes de transformation de ces légumes pour préserver la production et assurer la régulation du marché. |
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